le libre-arbitre existe-t-il ?

est-ce que vous pensez qu'on est vraiment libres ? qu'on a un certain libre-arbitre ? ou qu'on a forcément une destinée ?

Je pense que le libre-arbitre n'existe pas vraiment dans le sens où on est toujours influencé par d'autres... après on peut toujours penser ce qu'on veut. Sinon, non, on n'est pas libres, mais c'est ce que la vie en communauté implique. Même dans une société sans lois (et donc anarchique), il y a des règles tacites qui doivent être respectées. On n'est donc jamais libres dès l'instant où nous vivons avec d'autres. Je ne crois pas vraiment en le destin (: Je sais juste que chaque être est voué à disparaître, et que c'est la même chose pour tout objet.

Est on vraiment libre ? Être libre est ce faire ce que l'on veut ? Ah...j'ai envie de ressortir mon cours de philosophie (on fait cela en ce moment même quelle coïncidence mais ce serait beaucoup trop long (et encore on as commencé il y a une semaine le chapitre ! ) !!! Et je ne comprends rien à cette matière comme les 3/4 des gens de ma classe je pense donc je n'ai nullement envie de vous dire des bêtises !! Bon si j'ai le temps je pourrais peut être vous faire un résumé de mon cours quand on aura terminé le chapitre !!

Spark a écrit:Est on vraiment libre ? Être libre est ce faire ce que l'on veut ? Ah...j'ai envie de ressortir mon cours de philosophie  (on fait cela en ce moment même quelle coïncidence  mais ce serait beaucoup trop long (et encore on as commencé il y a  une semaine le chapitre ! ) !!! Et je ne comprends rien à cette matière comme les 3/4 des gens de ma classe je pense  donc je n'ai nullement envie de vous dire des bêtises !! Bon si j'ai le temps je pourrais peut être vous faire un résumé de mon cours quand on aura terminé le chapitre !!

je savais pas du tout qu'il y avait ça au programme de philo, tu es dans quelle filière ?

sinon quand j'ai créé le sujet je pensais à des phénomènes scientifiques chelous dont j'ai oublié le nom (je crois que ça a un rapport avec l'intrication mais c'est pas du tout ça) qui font qu'en quelque sorte on n'a pas réellement de libre-arbitre parce que 1/ on est conditionné et 2/ j'éditerai pcq je viens de pensr à un truc en lien et faut que je le note TOUT DE SUITE

dentifrice a écrit:

Spark a écrit:Est on vraiment libre ? Être libre est ce faire ce que l'on veut ? Ah...j'ai envie de ressortir mon cours de philosophie  (on fait cela en ce moment même quelle coïncidence  mais ce serait beaucoup trop long (et encore on as commencé il y a  une semaine le chapitre ! ) !!! Et je ne comprends rien à cette matière comme les 3/4 des gens de ma classe je pense  donc je n'ai nullement envie de vous dire des bêtises !! Bon si j'ai le temps je pourrais peut être vous faire un résumé de mon cours quand on aura terminé le chapitre !!

je savais pas du tout qu'il y avait ça au programme de philo, tu es dans quelle filière ?

sinon quand j'ai créé le sujet je pensais à des phénomènes scientifiques chelous dont j'ai oublié le nom (je crois que ça a un rapport avec l'intrication mais c'est pas du tout ça) qui font qu'en quelque sorte on n'a pas réellement de libre-arbitre parce que 1/ on est conditionné et 2/ j'éditerai pcq je viens de pensr à un truc en lien et faut que je le note TOUT DE SUITE

Eh si ! Je suis en L

Spark a écrit:

dentifrice a écrit:

Spark a écrit:Est on vraiment libre ? Être libre est ce faire ce que l'on veut ? Ah...j'ai envie de ressortir mon cours de philosophie  (on fait cela en ce moment même quelle coïncidence  mais ce serait beaucoup trop long (et encore on as commencé il y a  une semaine le chapitre ! ) !!! Et je ne comprends rien à cette matière comme les 3/4 des gens de ma classe je pense  donc je n'ai nullement envie de vous dire des bêtises !! Bon si j'ai le temps je pourrais peut être vous faire un résumé de mon cours quand on aura terminé le chapitre !!

je savais pas du tout qu'il y avait ça au programme de philo, tu es dans quelle filière ?

sinon quand j'ai créé le sujet je pensais à des phénomènes scientifiques chelous dont j'ai oublié le nom (je crois que ça a un rapport avec l'intrication mais c'est pas du tout ça) qui font qu'en quelque sorte on n'a pas réellement de libre-arbitre parce que 1/ on est conditionné et 2/ j'éditerai pcq je viens de pensr à un truc en lien et faut que je le note TOUT DE SUITE

Eh si ! Je suis en L

ah oui t'as 8h par semaine oulala
je suis en S en j'en ai 3 + 1 en allemand



sinon le truc que je voulais éditer c'est qu'en gros certaines particules prennent toujours le même chemin quelque soit le paramètre qui influe, y'a eu des expériences avec les fentes de Young et c'est dingue, parce que si déjà des particules ne sont pas libres, à plus grande échelle l'humain a plus de chances d'être encore moins libre lol

bon mdr je dois faire une dissertation sur ça et le sujet c'est : "hat der Mensch einen freien Willen ?" et OUI c'est en allemand donc si j'ai la foi je mettrai la traduction de ma dissert ici (en français du coup)

dentifrice a écrit:bon mdr je dois faire une dissertation sur ça et le sujet c'est : "hat der Mensch einen freien Willen ?" et OUI c'est en allemand donc si j'ai la foi je mettrai la traduction de ma dissert ici (en français du coup)

Ha bha x)

POPOPO j'ai eu 19
voici une traduction approximative par mon traducteur préféré (flemme de tout retraduire en français surtout que j'ai une autre dissert pour demain)

L'homme a-t-il un libre arbitre ?

Aujourd'hui, l'une des plus grandes questions de la philosophie demeure : l'homme a-t-il le libre arbitre ? Dans la société d'aujourd'hui, nous (les gens qui pensent et agissent) sommes libres, ce qui signifie que nous pouvons décider par nous-mêmes ce que nous faisons et ce que nous pensons. Mais est-ce vraiment le cas ? Sinon, si nous sommes déterminés, de quoi serons-nous déterminés ? Qui ou quoi déciderait ? Existe-t-il plusieurs formes de libertés qui dépendent ou non du libre arbitre ? Pouvons-nous dire que dans la société d'aujourd'hui, nous faisons tous nos choix librement ? Premièrement, nous verrons que l'homme semble être complètement libre, et deuxièmement, qu'en vérité il ne peut l'être.

Premièrement, pourquoi ne devrions-nous pas être libres, parce que dans notre vie nous sommes déterminés par nos choix ? Théoriquement, nous avons toutes les possibilités dès le début, comme dans le texte de Schopenhauer Preisschrift sur la liberté de la volonté, dans laquelle un homme croit pour aller au cinéma, au théâtre, pour visiter sa femme ou pour quitter la ville. Ce sont nos choix qui déterminent progressivement nos expériences : nous pouvons choisir notre métier, l'endroit où nous vivons, les gens avec qui nous voulons vivre et même notre apparence. Ce dont nous nous laissons sortir, à travers nos attitudes, nos façons de parler, nos façons de nous habiller, forme le caractère empirique. Nous sommes tous différents et avons un caractère empirique différent, bien que nous ayons tous la même constitution physique. C'est la preuve que nous avons le libre arbitre ; nous choisissons tous des choses différentes.
L'homme se distingue ainsi de tous les autres animaux parce qu'il vit dans une société organisée dans laquelle chacun y est soumis et dans laquelle chacun est conscient de l'existence, de la conscience. C'est la conscience réfléchie.
C'est son vertet qui détermine ses actions, pas l'instinct naturel, comme pour les animaux. Son but n'est pas de survivre, il doit aussi vivre dans une culture, être avec d'autres personnes, avoir des passe-temps, etc. De plus, nous vivons avec les lois qui nous gouvernent : nous sommes punis si nous violons l'une de ces lois. Cependant, être puni signifie que nous sommes responsables de nos actes, de sorte que le libre arbitre est présumé. C'est donc la raison qui décide de ce que nous choisissons. Cependant, la place de la société dans notre vie quotidienne montre très bien que nous sommes des êtres très influents. . . .

Deuxièmement, nous nous demanderons si nous sommes complètement déterminés. Parce qu'en fin de compte, nous pouvons dire que malgré tout ce qui a été dit auparavant, nous ne sommes pas libres. Un exemple très simple est la mode : beaucoup de gens y sont très sensibles et achètent de nombreux vêtements, accessoires, etc. qu'ils n'auraient jamais achetés sans un phénomène de mode, un goût général qu'ils n'ont pas choisi eux-mêmes.
Il est en constante évolution et, d'une certaine façon, tout le monde est touché parce que c'est l'une des industries les plus puissantes au monde. La mode fait référence à des codes vestimentaires spéciaux, par exemple "vous devez"; porter une chemise pour un entretien, savoir pour un mariage. . . . Cependant, c'est relatif : nous sommes encore libres de venir pour un entretien d'embauche en rose fluorescent, mais notre apparence, notre caractère empirique est censé nous représenter, et il est certain que personne habillé de cette façon ne peut mériter cet emploi (à moins que ce soit le seul ou il correspond à l'emploi). Si nous voulions vraiment nous déterminer et prendre toutes nos décisions, il nous faudrait n'avoir aucune culture dès la naissance et ne pas être en contact avec les autres pour ne pas être influencés, ou nous devrions nous libérer complètement de notre culture, de nos connaissances et de toutes nos expériences, ce qui n'est pas possible sans effacer la mémoire du cerveau par des processus scientifiques. . . . Nos expériences personnelles nous déterminent quotidiennement : si quelque chose arrive, cela signifie que toutes les autres choses qui auraient pu arriver ne se produiront pas, et cela affecte nécessairement le futur proche, et par l'accumulation de toutes ces expériences, une série de petits éléments simples émergent qui nous déterminent.
Nous avons tous une éducation : les enseignants que nous avons nous enseignent des choses et ajoutent nécessairement un peu de leur subjectivité en donnant des exemples de leur propre expérience, etc. Nous sommes aussi plus sensibles aux influences de l'enfance parce que nous n'avons pas assez d'expérience pour faire face à ce que nous pensons être vraiment " bon " ou " mauvais ". De plus, les animaux qui ont causé des accidents ou une personne atteinte de troubles moraux ne sont pas punis pour une erreur. La société nous empêche aussi de faire certaines choses : souvent quand nous faisons une erreur, quelque chose de mal, nous nous sentons mal parce que nous avons une morale. Si nous étions peut-être complètement libres, nous n'aurions aucune morale et nous pourrions tout faire. Notre conscience peut aussi être manipulée sans notre consentement concret : par exemple, en utilisant des messages subliminaux dans certaines publicités (mais il y a une loi qui l'interdit). Ce sont des messages qui sont envoyés à des fréquences que nous ne percevons pas normalement mais que notre cerveau reçoit quand même, il les recueille et nous pensons que ces messages viennent de nous-mêmes, ce qui nous amène à acheter tel ou tel produit dans le cas de la publicité.
Ensuite, comme tout est matériel, nous sommes soumis aux lois de la physique : la loi de la gravité, les forces, mais aussi, plus prosaïquement, le fait que nous avons des besoins physiques comme la nourriture.

Si nous étions libres, nous n'aurions pas à nous soucier de manger des aliments plus ou moins équilibrés, de boire autant d'eau par jour, de faire du sport, etc. Une autre chose que nous ne pouvons pas décider librement, ce sont les rêves (parfois nous faisons des cauchemars et personne ne veut cela) et les actions involontaires comme des hoquets ou des crampes.
Mais tout cela ne nous empêche pas de vivre normalement sans que nous soyons tous pareils. . . Nous allons maintenant voir qu'à la fin nous pouvons être complètement déterminés. Il convient de faire une distinction entre liberté d'action et liberté de volonté. La liberté d'agir est la liberté de choisir ce que vous voulez faire, et la liberté de penser est la liberté de choisir ce que vous pensez. Pour que cette liberté soit valable, il y a trois conditions. La décision a été prise par la personne décisive elle-même (c'est la condition de la qualité d'auteur), cette personne aurait également pu prendre une autre décision (c'est la condition des possibilités alternatives) et la décision doit être soumise au contrôle de la personne, par exemple elle ne doit pas être appliquée (c'est la condition du contrôle).

Après ce qui a déjà été dit, nous pouvons comprendre que notre liberté d'action n'est pas complète, mais pourquoi notre liberté de pensée n'est-elle pas complète ? Tout d'abord, il nous est impossible de tout imaginer : personne ne peut imaginer "rien";. La plupart du temps, nous créons à partir de ce que nous avons déjà vu, et il est très difficile d'inventer quelque chose de complètement nouveau, comme résoudre des problèmes mathématiques qui n'ont jamais été compris. La conscience a donc ses limites. Ce qui montre finalement que nous n'avons pas le libre arbitre physiquement, c'est une expérience réalisée avec des gens qui ont dû choisir d'appuyer sur l'un ou l'autre bouton. Les scientifiques qui ont mené cette expérience ont pu savoir quand le cerveau a été activé pour prendre la décision, quand la décision a été prise par le sujet, et finalement quand la décision a été prise. Ils se sont rendu compte qu'ils pouvaient connaître la décision du sujet avant qu'il ne la prenne consciemment. . . . Il prouve aussi que nos décisions sont physiquement déterminées par des réactions dans le cerveau, de sorte que la conscience ou la raison, puisque c'est elle qui décide, est matérielle. . . .

Après tout, nous n'avons pas vraiment le libre arbitre, parce que ce qui se passe dans notre cerveau n'est certainement pas très déterminé, mais même avant de prendre la décision volontairement, et nous sommes définitivement déterminés par le lieu où nous sommes nés, par la culture qui nous entoure, par ce que nos parents ont vécu et décidé pour nous ? Nous ne prenons donc pas souvent de décisions importantes dans notre vie. Mais une décision importante nous conduit là où nous ne nous attendons pas à aller, et elle peut parfois nous encourager à prendre d'autres décisions importantes juste pour finalement nous écarter de la voie qui nous a été consciemment donnée avant notre naissance.