- IcareNébuleuse
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Dos au mur
Jeu 10 Fév - 10:58
À l'heure ou j'écris, je me trouve sur la plus haute des marches menant à une chapelle. Je suis terrifiée, je n'ai pas envie d'être vue. J'ai le sentiment que je vais exploser.
Je sèche une de mes spécialités. J'ai contrôle. Je n'ai pas réussi à ne serait-ce que commencer à réviser depuis hier après-midi. Je ne voyais aucune autre alternative que de ne pas m'y rendre.
Je sais que mes parents vont s'inquiéter lorsque la vie scolaire de mon lycée les appellera pour les interroger sur mon absence. Je sais que ma mère va repenser à ce matin et se dire "je me disais bien que quelque chose n'allait pas." Je sais qu'ils vont être furieux. Qu'ils ne vont pas me croire et que la vérité, de toute façon, n'est pas recevable. Je sais que j'ai menti à ma mère plusieurs fois hier lorsqu'elle me demandait si j'avançais.
Mon contrôle doit évaluer nos capacités à utiliser du html, css et js pour créer un site web. Ça semble intéressant dit comme ça, non ?
Pourtant, chaque séance, je ne faisais strictement rien de ce qui était demandé, j'attendais que l'heure passe, je me laissais distraire en enchaînant les recherches. Je n'écoutais pas. C'est presque comme si je n'avais pas été là.
Je pensais que je pourrais rattraper, apprendre par cœur les corrections des TPs et activités. Je n'ai même pas rassemblé ces documents, je ne savais pas où les trouver hier soir. Je n'avais déjà pas les ressources.
Je suis rentrée d'une heure de colle (pour retards) à 16h. Je dois réviser sur ordinateur. Je suis incapable de réviser sur ordinateur. Je n'avais pas les cours. D'entrée de jeu, c'était perdu. J'ai passé l'après-midi à faire autre chose. À naviguer sur Internet, me perdre, retoucher des images. Lorsque j'essayais réellement de commencer, je ne pouvais m'empêcher de rêvasser. Mon esprit était accaparé par mon hyperfixation, par les scénarios qui se formaient et les dialogues qu'il générait. Je ne pouvais pas m'arrêter. C'est compulsif.
Ça m'arrive souvent. Le matin même je devais réviser à tout prix l'allemand en cours d'anglais car jusque là, pour les mêmes raisons, je n'y étais pas parvenue. Pendant les deux heures de cours précédant le contrôle, je n'ai pas arrêté de me laisser aller à des songes.
Ce matin encore en cours d'SVT, alors même qu'on écrivait constamment et qu'il fallait suivre la dictée de la professeure, mon esprit n'a pas arrêté de retourner à l'élaboration de ces scénarios (scénarii.)
C'est très fréquent comme situation. Je fais souvent des hyperfixations, auquel le seul moyen de remédier et de ne rien voir ou lire du tout, mais même sans les hyperfixations, je me retrouve souvent à daydream, et quand je suis engagée, je ne peux plus m'arrêter. J'y perds des heures. J'y reviens constamment.
Je ne sais pas si c'est l'ennui, la quête de dopamine ou la compulsion... Je ne sais pas si c'est les trois à la fois.
Lorsque je me laisse distraire systématiquement par les écrans, le seul moyen d'y mettre fin et de m'éloigner de tous (mais c'est incompatible avec les devoirs qui exigent de se connecter.)
Lorsque mon esprit part en revanche, que ce soit aspiré par des scénarios complexes dont l'attraction est irrésistible ou des ruminations et pensées obsessionnelles, je ne peux pas vraiment lutter. Je suis désarmée. C'est si dur de lutter contre des comportements mais encore plus lorsqu'ils sont intangibles.
Ma scolarité est douloureuse. J'ai le sentiment d'être en burn-out continu depuis si longtemps. Je me sens dépassée, fatiguée, désespérée et je ne trouve pas en moi le courage d'affronter chaque nouvelle évaluation, chaque chapitre à apprendre, chaque sac de sport à faire. En dehors de cet état d'esprit défaitiste, je répète toujours les mêmes erreurs et je fais face aux mêmes problèmes depuis des années.
Je sais que ma situation pourrait être pire, je pourrais être forcée de vivre auprès de parents violents ou abusifs (i only have strict, emotionally neglectful and emotionally unstable parents… but i guess i get what i deserve) Je pourrais... il y a tant de façons dont je pourrais être tourmentée par la vie. Mais je subis celle qui semble le plus dépendre de moi.
Je ne sais plus quoi faire. Le lycée m'obsède et me cause tant d'anxiété. Mais c'est normal qu'il soit au centre de ma vie, comme de celle de l'immense majorité des élèves. Je sais combien ce que je fais est déterminant, que je n'ai pas le droit à l'erreur. Et pourtant je suis sans cesse en sous-performance, je n'ai pas l'attitude attendue, je ne fais pas ce que je devrais faire présentement.
Ma vie s'écroule autour de moi comme un très lent cauchemar. Je m'enfonce progressivement.
À l'aide.
Je sèche une de mes spécialités. J'ai contrôle. Je n'ai pas réussi à ne serait-ce que commencer à réviser depuis hier après-midi. Je ne voyais aucune autre alternative que de ne pas m'y rendre.
Je sais que mes parents vont s'inquiéter lorsque la vie scolaire de mon lycée les appellera pour les interroger sur mon absence. Je sais que ma mère va repenser à ce matin et se dire "je me disais bien que quelque chose n'allait pas." Je sais qu'ils vont être furieux. Qu'ils ne vont pas me croire et que la vérité, de toute façon, n'est pas recevable. Je sais que j'ai menti à ma mère plusieurs fois hier lorsqu'elle me demandait si j'avançais.
Mon contrôle doit évaluer nos capacités à utiliser du html, css et js pour créer un site web. Ça semble intéressant dit comme ça, non ?
Pourtant, chaque séance, je ne faisais strictement rien de ce qui était demandé, j'attendais que l'heure passe, je me laissais distraire en enchaînant les recherches. Je n'écoutais pas. C'est presque comme si je n'avais pas été là.
Je pensais que je pourrais rattraper, apprendre par cœur les corrections des TPs et activités. Je n'ai même pas rassemblé ces documents, je ne savais pas où les trouver hier soir. Je n'avais déjà pas les ressources.
Je suis rentrée d'une heure de colle (pour retards) à 16h. Je dois réviser sur ordinateur. Je suis incapable de réviser sur ordinateur. Je n'avais pas les cours. D'entrée de jeu, c'était perdu. J'ai passé l'après-midi à faire autre chose. À naviguer sur Internet, me perdre, retoucher des images. Lorsque j'essayais réellement de commencer, je ne pouvais m'empêcher de rêvasser. Mon esprit était accaparé par mon hyperfixation, par les scénarios qui se formaient et les dialogues qu'il générait. Je ne pouvais pas m'arrêter. C'est compulsif.
Ça m'arrive souvent. Le matin même je devais réviser à tout prix l'allemand en cours d'anglais car jusque là, pour les mêmes raisons, je n'y étais pas parvenue. Pendant les deux heures de cours précédant le contrôle, je n'ai pas arrêté de me laisser aller à des songes.
Ce matin encore en cours d'SVT, alors même qu'on écrivait constamment et qu'il fallait suivre la dictée de la professeure, mon esprit n'a pas arrêté de retourner à l'élaboration de ces scénarios (scénarii.)
C'est très fréquent comme situation. Je fais souvent des hyperfixations, auquel le seul moyen de remédier et de ne rien voir ou lire du tout, mais même sans les hyperfixations, je me retrouve souvent à daydream, et quand je suis engagée, je ne peux plus m'arrêter. J'y perds des heures. J'y reviens constamment.
Je ne sais pas si c'est l'ennui, la quête de dopamine ou la compulsion... Je ne sais pas si c'est les trois à la fois.
Lorsque je me laisse distraire systématiquement par les écrans, le seul moyen d'y mettre fin et de m'éloigner de tous (mais c'est incompatible avec les devoirs qui exigent de se connecter.)
Lorsque mon esprit part en revanche, que ce soit aspiré par des scénarios complexes dont l'attraction est irrésistible ou des ruminations et pensées obsessionnelles, je ne peux pas vraiment lutter. Je suis désarmée. C'est si dur de lutter contre des comportements mais encore plus lorsqu'ils sont intangibles.
Ma scolarité est douloureuse. J'ai le sentiment d'être en burn-out continu depuis si longtemps. Je me sens dépassée, fatiguée, désespérée et je ne trouve pas en moi le courage d'affronter chaque nouvelle évaluation, chaque chapitre à apprendre, chaque sac de sport à faire. En dehors de cet état d'esprit défaitiste, je répète toujours les mêmes erreurs et je fais face aux mêmes problèmes depuis des années.
Je sais que ma situation pourrait être pire, je pourrais être forcée de vivre auprès de parents violents ou abusifs (i only have strict, emotionally neglectful and emotionally unstable parents… but i guess i get what i deserve) Je pourrais... il y a tant de façons dont je pourrais être tourmentée par la vie. Mais je subis celle qui semble le plus dépendre de moi.
Je ne sais plus quoi faire. Le lycée m'obsède et me cause tant d'anxiété. Mais c'est normal qu'il soit au centre de ma vie, comme de celle de l'immense majorité des élèves. Je sais combien ce que je fais est déterminant, que je n'ai pas le droit à l'erreur. Et pourtant je suis sans cesse en sous-performance, je n'ai pas l'attitude attendue, je ne fais pas ce que je devrais faire présentement.
Ma vie s'écroule autour de moi comme un très lent cauchemar. Je m'enfonce progressivement.
À l'aide.
- dentifriceSinge de l'espace
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Re: Dos au mur
Jeu 10 Fév - 13:09
est-ce qu'il y a des personnes de la vraie vie qui t'inspirent ?
j'espère que tu vas bien tout de suite, prends du temps pour te poser avant de retourner voir des gens
j'ai pas super le temps de répondre mais je te comprends totalement, je me reconnais pas mal dans ce que tu dis par rapport au travail sur l'ordi, à ne rien faire jusqu'à l'échéance, le daydreaming, etc. est-ce que tu as pensé à assumer ouvertement ça ? en mode oui je sais j'ai pas été au contrôle, mais j'avais juste pas envie, ça me rend pas bien j'ai pas envie de m'infliger ca (interprétation perso).
c'est juste un élément comme ça, je sais que perso ça m'a beaucoup aidée. je me dis que je peux pas tout contrôler, je fais la liste des choses concrètes de ce que je peux contrôler, et le reste c'est trop pour moi donc je m'en occupe pas, j'ai pas envie. (déso c'est pas clair, j'essaierai de revenir un peu plus tard pour l'expliquer)
j'espère que tu vas bien tout de suite, prends du temps pour te poser avant de retourner voir des gens
j'ai pas super le temps de répondre mais je te comprends totalement, je me reconnais pas mal dans ce que tu dis par rapport au travail sur l'ordi, à ne rien faire jusqu'à l'échéance, le daydreaming, etc. est-ce que tu as pensé à assumer ouvertement ça ? en mode oui je sais j'ai pas été au contrôle, mais j'avais juste pas envie, ça me rend pas bien j'ai pas envie de m'infliger ca (interprétation perso).
c'est juste un élément comme ça, je sais que perso ça m'a beaucoup aidée. je me dis que je peux pas tout contrôler, je fais la liste des choses concrètes de ce que je peux contrôler, et le reste c'est trop pour moi donc je m'en occupe pas, j'ai pas envie. (déso c'est pas clair, j'essaierai de revenir un peu plus tard pour l'expliquer)
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Re: Dos au mur
Jeu 10 Fév - 16:17
Salut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je rejoins [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. J'espère vraiment que tu va bien en ce moment mis à pars tes soucis de lycée, et si ce n'est pas le cas, saches que tu verras le bout du tunnel un jour ! Alors ne désespére pas ! Cela pourra prendre du temps mais tu y arriveras Je vais essayer de t'aider point par point (pardonnes moi pour ce roman).
Est ce que tu sais pourquoi tu ne faisais rien ? Est ce parce que tu ne te sentais pas bien psychologiquement et que tu n'avais pas le courage de suivre/que tu n'y arrivais pas ? Ou est ce parce que la matière ne t'intéresse pas. Si c'est le cas, tu pourras l'abandonner l'an prochain (tu es en première non ?). En attendant, essaie de rendre la matière plus intéressante, en lisant des manuels, en faisant des liens (parfois c'est le cours de l'enseignant qui ne nous convient pas). Et si c'est la première option, il faut que tu commences par te changer les idées (plus facile à dire qu'à faire je sais). Prend du temps pour toi, pour te faire plaisir. L'art est un bon moyen pour se détendre et s'exprimer (la preuve avec l'art théraphie) tout comme l'activité physique (pas besoin de faire du sport à fond, une ou deux heures par semaine ou de simples balades sufissent). Et n'hésites pas à en parler à quelqu'un : à nous, à un.e ami.e, à l'infirmière scolaire ou à un psy. Si tu n'oses pas voir quelqu'un en face, tu peux contacter Fil Santés Jeunes". Les équipes sauront te conseiller gratuitement et anonyment .
Prends tu tes cours à la main ou à l'ordinateur ? Si tu les prends à la main, essaie de faire de jolies fiches avec des couleurs, des schémas ou des dessins (par exemple : Mao sautant par dessus la Grande Muraille de Chine pour le Grand Bond en avant). Cela t'aidera si tu as une mémoire visuelle. Si tu tapes tes cours sur ordinateur, tu peux les imprimer et surligner les points importants (ou partir sur l'idée de fiches). Pour ne pas faire autre chose, désactives le Wifi de ton téléphone et de ton ordinateur ( tu n'auras pas besoin de retaper le mot de passe si tu as choisis l'option " se connecter automatiquement") et éloignes les de toi pour ne pas subir de tentations. Tu en as besoin pour les cours ? Dis toi que la partie "détente" sera une récompense une fois que tu auras accompli ce que tu as à faire sans subir de distraction. Et si tu n'avais pas les cours, ce n'est pas normal. Pourquoi ne les avais tu pas ? Est ce parce que tu n'étais pas là et que personne ne te les as pris ? Je ne sais pas si c'est possible au lycée (mais ca l'est à la fac) mais quelqu'un pourrait être engagé de te prendre les cours quand tu n'es pas là.
Je pense que tes sources de distraction sont dus au TDAH. Peut être pourrais tu en parler à ton médecin pour qu'il trouve une solution. Sinon...ce n'est qu'une hypothèse, mais quand tu parles du fait que tu ne peux pas t'arrêter de faire des scénarios dans ta tête, cela me fait penser à certaines caractèristiques du HPI. Je sais que plusieurs fois, les paroles de l'enseignant me faisaient penser à des questions qui en engendraient d'autres et au final, je finissais par m'interroger sur des choses qui n'avaient absolument rien à voir avec le cours et à perdre le fil. Peut être creuser le sujet ?
Ca me fait encore plus penser à ce que je viens dire plus haut. Vraiment. Et saches que ce n'est pas grave ! Tu peux même en faire une force ! Tu as pleins de capacités que la plupart des gens n'ont pas ! La différence c'est génial ! Ce ne sera pas une solution réeelle à ton souci de "distraction" mais pourquoi ne pas demander un tiers temps ? Ainsi si tu es distrait(e) à un moment d'un contrôle, tu sauras que tu auras toujours du temps en plus ( à condition de ne pas être distrait(e) tout le long de l'évaluation ou les trois quart). Dans le même genre d'idées, envisager un PAP (projet d'accueil personnalisé). Renseigne toit auprès de ton lycée.
Est ce que tu connais la raison de ce "burn-out" ? Il y a t'il eu quelque chose dans ta vie qui a fait que tu t'es sentit moins bien d'un coup ou petit à petit ? Pour apprendre, les cours , je te le répétes, il faut envisager ca de manière "ludique" pour avoir de s'y mettre. Si tu as besoin d'aide pour les cours, n'hésites pas je peux t'aider en particulier pour l'histoire-géo, le francais et l'anglais (mais pas pour les maths et la physique-chimie XD). Il suffit que tu me dises ce dont parles tes cours dans ma BAL et je pourrais essayer de faire quelque chose (en fonction du temps que j'ai). Si je pouvais te contacter en dehors du forum, j'aurais essayé de t'envoyer d'autres cours pour que tu ai une vision différente mais ce n'est malheureusement pas possible. Bien sûr, si tu ne souhaites pas ce que je te proposes, dis le moi je comprendrais. Et ne t'inquiètes pas pour les évaluations, si tu as bien révisé, il n'y aucune raison que tu te rates. Saches que les erreurs permettent de s'améliorer. N'hésites pas à demander des conseils autour de toi pour que cela puisse se faire. Essaie de t'organiser et de te baser sur un système d'objectifs avec des récompenses à la clé. Par exemple "une fois que j'ai fait mon exercice de math et appris ma lecon d'histoire" je prends 10 minutes de pause pour dessiner. Mets toi un timer pour ne pas dépasser le temps. A moins d'être superman ou très entrainè(e), personne ne peut rester des heures concentré à fond, c'est d'autant plus vrai lorsqu'on est TDAH et/ou HPI.
Qu'est ce que te créer de l'anxiété ? Les cours en eux même ? L'ambiance ? Est ce que tu te fais...embêter ? Si c'est le cas, c'est très important d'en parler pour que cela cesse. Si c'est un sentiment de ne pas être à la hauteur (ce que je ressens à travers ton message, pour moi tu doutes en tes capacités et ne te fais pas assez confiance), cela peut changer ! Tu es quelqu'un avec plein de capacités, alors crois en toi (plus facile à dire qu'à faire). Comme je te l'ai déjà dis, n'hésites pas à te confier à un adulte professionnel, à nous ou à écrire un journal intime ou un roman pour t'évader lors de ton temps libre. Serais tu obsédé(e) par les notes ? Par ta réussite ? Je comprends...les études c'est important. Mais beaucoup de gens ont réussi en ayant arrêté leurs études ou en étant en échec scolaire (je ne dis pas que c'est que tu dois faire/que tu l'es) ! Une preuve que grandes études ne rime pas (toujours ) avec réussite ! Et si tu n'as pas 17 ou même 15 de moyenne, ce n'est pas la fin du monde. Cela ne signifie pas que tu es plus bête qu'un(e) autre ! Pourquoi ne pas prendre une année sabatique une fois ton bac obtenu pour réfléchir à ce que tu veux faire, t'engager (service civique, bénévolat) ?
J'espère t'avoir aidé, ne serais-ce qu'un minimum. Et n'oublies pas ...tu es un(e) super admin ! Le (la) meuilleur(e) avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! Alors crois en toi ! Gros bisous et plein de courage ! Si tu as envie d'avoir des moments en solitaire, alors fais le ! Ne te sens pas obligé(e) d'aller voir des gens ! Ce serait contre productif. Tu iras quand tu seras prêt(e) ! Si tu as besoin de parler, tu peux me joindre sur ma BAL (qui s'y frotte, s'hippique) !
Ps : j'ai mis certains mots en "écriture" inclusive car il me semble que tu utilises plusieurs pronoms ? Dis moi si je me trompes... En tout cas , il me semble avoir vu certains de tes messages où tu utilisais l'écriture inclusive pour parler de toi.
Je rejoins [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. J'espère vraiment que tu va bien en ce moment mis à pars tes soucis de lycée, et si ce n'est pas le cas, saches que tu verras le bout du tunnel un jour ! Alors ne désespére pas ! Cela pourra prendre du temps mais tu y arriveras Je vais essayer de t'aider point par point (pardonnes moi pour ce roman).
Pourtant, chaque séance, je ne faisais strictement rien de ce qui était demandé, j'attendais que l'heure passe, je me laissais distraire en enchaînant les recherches. Je n'écoutais pas. C'est presque comme si je n'avais pas été là.
Est ce que tu sais pourquoi tu ne faisais rien ? Est ce parce que tu ne te sentais pas bien psychologiquement et que tu n'avais pas le courage de suivre/que tu n'y arrivais pas ? Ou est ce parce que la matière ne t'intéresse pas. Si c'est le cas, tu pourras l'abandonner l'an prochain (tu es en première non ?). En attendant, essaie de rendre la matière plus intéressante, en lisant des manuels, en faisant des liens (parfois c'est le cours de l'enseignant qui ne nous convient pas). Et si c'est la première option, il faut que tu commences par te changer les idées (plus facile à dire qu'à faire je sais). Prend du temps pour toi, pour te faire plaisir. L'art est un bon moyen pour se détendre et s'exprimer (la preuve avec l'art théraphie) tout comme l'activité physique (pas besoin de faire du sport à fond, une ou deux heures par semaine ou de simples balades sufissent). Et n'hésites pas à en parler à quelqu'un : à nous, à un.e ami.e, à l'infirmière scolaire ou à un psy. Si tu n'oses pas voir quelqu'un en face, tu peux contacter Fil Santés Jeunes". Les équipes sauront te conseiller gratuitement et anonyment .
Je pensais que je pourrais rattraper, apprendre par cœur les corrections des TPs et activités. Je n'ai même pas rassemblé ces documents, je ne savais pas où les trouver hier soir. Je n'avais déjà pas les ressources.
Je suis rentrée d'une heure de colle (pour retards) à 16h. Je dois réviser sur ordinateur. Je suis incapable de réviser sur ordinateur. Je n'avais pas les cours. D'entrée de jeu, c'était perdu. J'ai passé l'après-midi à faire autre chose. À naviguer sur Internet, me perdre, retoucher des images. Lorsque j'essayais réellement de commencer, je ne pouvais m'empêcher de rêvasser. Mon esprit était accaparé par mon hyperfixation, par les scénarios qui se formaient et les dialogues qu'il générait. Je ne pouvais pas m'arrêter. C'est compulsif.
Prends tu tes cours à la main ou à l'ordinateur ? Si tu les prends à la main, essaie de faire de jolies fiches avec des couleurs, des schémas ou des dessins (par exemple : Mao sautant par dessus la Grande Muraille de Chine pour le Grand Bond en avant). Cela t'aidera si tu as une mémoire visuelle. Si tu tapes tes cours sur ordinateur, tu peux les imprimer et surligner les points importants (ou partir sur l'idée de fiches). Pour ne pas faire autre chose, désactives le Wifi de ton téléphone et de ton ordinateur ( tu n'auras pas besoin de retaper le mot de passe si tu as choisis l'option " se connecter automatiquement") et éloignes les de toi pour ne pas subir de tentations. Tu en as besoin pour les cours ? Dis toi que la partie "détente" sera une récompense une fois que tu auras accompli ce que tu as à faire sans subir de distraction. Et si tu n'avais pas les cours, ce n'est pas normal. Pourquoi ne les avais tu pas ? Est ce parce que tu n'étais pas là et que personne ne te les as pris ? Je ne sais pas si c'est possible au lycée (mais ca l'est à la fac) mais quelqu'un pourrait être engagé de te prendre les cours quand tu n'es pas là.
Je pense que tes sources de distraction sont dus au TDAH. Peut être pourrais tu en parler à ton médecin pour qu'il trouve une solution. Sinon...ce n'est qu'une hypothèse, mais quand tu parles du fait que tu ne peux pas t'arrêter de faire des scénarios dans ta tête, cela me fait penser à certaines caractèristiques du HPI. Je sais que plusieurs fois, les paroles de l'enseignant me faisaient penser à des questions qui en engendraient d'autres et au final, je finissais par m'interroger sur des choses qui n'avaient absolument rien à voir avec le cours et à perdre le fil. Peut être creuser le sujet ?
Ça m'arrive souvent. Le matin même je devais réviser à tout prix l'allemand en cours d'anglais car jusque là, pour les mêmes raisons, je n'y étais pas parvenue. Pendant les deux heures de cours précédant le contrôle, je n'ai pas arrêté de me laisser aller à des songes.
Ce matin encore en cours d'SVT, alors même qu'on écrivait constamment et qu'il fallait suivre la dictée de la professeure, mon esprit n'a pas arrêté de retourner à l'élaboration de ces scénarios (scénarii.)
C'est très fréquent comme situation. Je fais souvent des hyperfixations, auquel le seul moyen de remédier et de ne rien voir ou lire du tout, mais même sans les hyperfixations, je me retrouve souvent à daydream, et quand je suis engagée, je ne peux plus m'arrêter. J'y perds des heures. J'y reviens constamment.
Je ne sais pas si c'est l'ennui, la quête de dopamine ou la compulsion... Je ne sais pas si c'est les trois à la fois.
Lorsque je me laisse distraire systématiquement par les écrans, le seul moyen d'y mettre fin et de m'éloigner de tous (mais c'est incompatible avec les devoirs qui exigent de se connecter.)
Lorsque mon esprit part en revanche, que ce soit aspiré par des scénarios complexes dont l'attraction est irrésistible ou des ruminations et pensées obsessionnelles, je ne peux pas vraiment lutter. Je suis désarmée. C'est si dur de lutter contre des comportements mais encore plus lorsqu'ils sont intangibles.
Ca me fait encore plus penser à ce que je viens dire plus haut. Vraiment. Et saches que ce n'est pas grave ! Tu peux même en faire une force ! Tu as pleins de capacités que la plupart des gens n'ont pas ! La différence c'est génial ! Ce ne sera pas une solution réeelle à ton souci de "distraction" mais pourquoi ne pas demander un tiers temps ? Ainsi si tu es distrait(e) à un moment d'un contrôle, tu sauras que tu auras toujours du temps en plus ( à condition de ne pas être distrait(e) tout le long de l'évaluation ou les trois quart). Dans le même genre d'idées, envisager un PAP (projet d'accueil personnalisé). Renseigne toit auprès de ton lycée.
Ma scolarité est douloureuse. J'ai le sentiment d'être en burn-out continu depuis si longtemps. Je me sens dépassée, fatiguée, désespérée et je ne trouve pas en moi le courage d'affronter chaque nouvelle évaluation, chaque chapitre à apprendre, chaque sac de sport à faire. En dehors de cet état d'esprit défaitiste, je répète toujours les mêmes erreurs et je fais face aux mêmes problèmes depuis des années.
Est ce que tu connais la raison de ce "burn-out" ? Il y a t'il eu quelque chose dans ta vie qui a fait que tu t'es sentit moins bien d'un coup ou petit à petit ? Pour apprendre, les cours , je te le répétes, il faut envisager ca de manière "ludique" pour avoir de s'y mettre. Si tu as besoin d'aide pour les cours, n'hésites pas je peux t'aider en particulier pour l'histoire-géo, le francais et l'anglais (mais pas pour les maths et la physique-chimie XD). Il suffit que tu me dises ce dont parles tes cours dans ma BAL et je pourrais essayer de faire quelque chose (en fonction du temps que j'ai). Si je pouvais te contacter en dehors du forum, j'aurais essayé de t'envoyer d'autres cours pour que tu ai une vision différente mais ce n'est malheureusement pas possible. Bien sûr, si tu ne souhaites pas ce que je te proposes, dis le moi je comprendrais. Et ne t'inquiètes pas pour les évaluations, si tu as bien révisé, il n'y aucune raison que tu te rates. Saches que les erreurs permettent de s'améliorer. N'hésites pas à demander des conseils autour de toi pour que cela puisse se faire. Essaie de t'organiser et de te baser sur un système d'objectifs avec des récompenses à la clé. Par exemple "une fois que j'ai fait mon exercice de math et appris ma lecon d'histoire" je prends 10 minutes de pause pour dessiner. Mets toi un timer pour ne pas dépasser le temps. A moins d'être superman ou très entrainè(e), personne ne peut rester des heures concentré à fond, c'est d'autant plus vrai lorsqu'on est TDAH et/ou HPI.
Je ne sais plus quoi faire. Le lycée m'obsède et me cause tant d'anxiété. Mais c'est normal qu'il soit au centre de ma vie, comme de celle de l'immense majorité des élèves. Je sais combien ce que je fais est déterminant, que je n'ai pas le droit à l'erreur. Et pourtant je suis sans cesse en sous-performance, je n'ai pas l'attitude attendue, je ne fais pas ce que je devrais faire présentement.
Qu'est ce que te créer de l'anxiété ? Les cours en eux même ? L'ambiance ? Est ce que tu te fais...embêter ? Si c'est le cas, c'est très important d'en parler pour que cela cesse. Si c'est un sentiment de ne pas être à la hauteur (ce que je ressens à travers ton message, pour moi tu doutes en tes capacités et ne te fais pas assez confiance), cela peut changer ! Tu es quelqu'un avec plein de capacités, alors crois en toi (plus facile à dire qu'à faire). Comme je te l'ai déjà dis, n'hésites pas à te confier à un adulte professionnel, à nous ou à écrire un journal intime ou un roman pour t'évader lors de ton temps libre. Serais tu obsédé(e) par les notes ? Par ta réussite ? Je comprends...les études c'est important. Mais beaucoup de gens ont réussi en ayant arrêté leurs études ou en étant en échec scolaire (je ne dis pas que c'est que tu dois faire/que tu l'es) ! Une preuve que grandes études ne rime pas (toujours ) avec réussite ! Et si tu n'as pas 17 ou même 15 de moyenne, ce n'est pas la fin du monde. Cela ne signifie pas que tu es plus bête qu'un(e) autre ! Pourquoi ne pas prendre une année sabatique une fois ton bac obtenu pour réfléchir à ce que tu veux faire, t'engager (service civique, bénévolat) ?
J'espère t'avoir aidé, ne serais-ce qu'un minimum. Et n'oublies pas ...tu es un(e) super admin ! Le (la) meuilleur(e) avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! Alors crois en toi ! Gros bisous et plein de courage ! Si tu as envie d'avoir des moments en solitaire, alors fais le ! Ne te sens pas obligé(e) d'aller voir des gens ! Ce serait contre productif. Tu iras quand tu seras prêt(e) ! Si tu as besoin de parler, tu peux me joindre sur ma BAL (qui s'y frotte, s'hippique) !
Ps : j'ai mis certains mots en "écriture" inclusive car il me semble que tu utilises plusieurs pronoms ? Dis moi si je me trompes... En tout cas , il me semble avoir vu certains de tes messages où tu utilisais l'écriture inclusive pour parler de toi.
- ArtémisSupernova
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Re: Dos au mur
Dim 13 Fév - 20:22
coucou !
J'ai commencé mon année de première dans le même cas que toi, psychologiquement. Le peur des contrôles, les songes permanents, j'arrivais pas à me motiver, pas à travailler. J'en étais pas au stade de sécher mais pas très loin non plus. (J'ai même commencer à me maquiller trop, pour cacher le mal être dans lequel j'étais, bref c'était la parenthèse).
Puis, j'ai compris que si je voulais me sortir du trous dans lequel je m'enfonçais, il fallait que je me batte. J'ai commencé par revoir mes priorités et mon entourage. Je pense honnêtement que l'entourage joue énormément. Quand j'ai commencé à rester avec une fille et un mec qui ont 18 de moyenne G et que je me suis un peu éloignée de mes deux amies qui travaillent moyennement( pour ne pas dire pas du tout), ça a commencé à aller mieux niveau boulot. Puisqu'ils me motivaient à travailler, à avoir une moyenne haute ( bien que la mienne ne soit pas aussi haute que la leur pour des raisons de talents haha) et à faire de mon mieux.
Ensuite, j'ai découvert lors d'une présentation sur l'orientation la prépa et ça m'a aussi motiver. C'est débile, mais j'ai besoin d'un objectif pour travailler, peut-être que toi aussi ?
Alors, crois en toi, et prends confiance, vraiment, c'est l'étape qui est pour moi la plus importante. Fixe toi des petits objectifs, comme une chips quand j'ai fini l'exercice (zéro blague, ça marche ou alors je suis juste chelou -possible aussi- :)). Change d'environnement, va au cdi, en étude, avec tous les gens qui bossent c'est plus facile pour te motiver (et évite de te mettre à coter des fenêtres c'est piège !).
Attention, je vais te dire un beau poncif, destress, je sais j'ai tapé dans le mile. Non, mais sans mes sous tons pleins de sarcasmes, trouve une activité sur laquelle tu peux te relâcher (moi, j'ai trouvé le tennis, je suis obligée de m'y contrainte puisque je suis dans un club avec des cours fixés et comme ça coute assez chers, je peux pas me permettre de ne pas y aller. Donc c'est une heure ou je suis sure de decompresser). Privilégie les sports car on s'y défoule plus, mais ça peut très bien être, les mandalas ou le daydream comme tu disais. Peut-être que si tu te l'autorises une fois ou deux par journée ça irait mieux ? Juste prend un moment pour déculpabiliser.
Et, je me répète mais prends confiance en ton travail et en toi. Je ne sais pas si tu te sens bien dans ton cours dans ton cerveau. Si ce n'est pas le cas, commence par là. C'est pas facile mais (encore une fois pour moi) pouvoir c'est le plus important pour pouvoir avancer.
Je sais pas si cela t'auras aidé, j'espère et même si ce n'est pas le cas, je te souhaite beaucoup de biens et de courage pour cette étape à retraverser !
J'ai commencé mon année de première dans le même cas que toi, psychologiquement. Le peur des contrôles, les songes permanents, j'arrivais pas à me motiver, pas à travailler. J'en étais pas au stade de sécher mais pas très loin non plus. (J'ai même commencer à me maquiller trop, pour cacher le mal être dans lequel j'étais, bref c'était la parenthèse).
Puis, j'ai compris que si je voulais me sortir du trous dans lequel je m'enfonçais, il fallait que je me batte. J'ai commencé par revoir mes priorités et mon entourage. Je pense honnêtement que l'entourage joue énormément. Quand j'ai commencé à rester avec une fille et un mec qui ont 18 de moyenne G et que je me suis un peu éloignée de mes deux amies qui travaillent moyennement( pour ne pas dire pas du tout), ça a commencé à aller mieux niveau boulot. Puisqu'ils me motivaient à travailler, à avoir une moyenne haute ( bien que la mienne ne soit pas aussi haute que la leur pour des raisons de talents haha) et à faire de mon mieux.
Ensuite, j'ai découvert lors d'une présentation sur l'orientation la prépa et ça m'a aussi motiver. C'est débile, mais j'ai besoin d'un objectif pour travailler, peut-être que toi aussi ?
Alors, crois en toi, et prends confiance, vraiment, c'est l'étape qui est pour moi la plus importante. Fixe toi des petits objectifs, comme une chips quand j'ai fini l'exercice (zéro blague, ça marche ou alors je suis juste chelou -possible aussi- :)). Change d'environnement, va au cdi, en étude, avec tous les gens qui bossent c'est plus facile pour te motiver (et évite de te mettre à coter des fenêtres c'est piège !).
Attention, je vais te dire un beau poncif, destress, je sais j'ai tapé dans le mile. Non, mais sans mes sous tons pleins de sarcasmes, trouve une activité sur laquelle tu peux te relâcher (moi, j'ai trouvé le tennis, je suis obligée de m'y contrainte puisque je suis dans un club avec des cours fixés et comme ça coute assez chers, je peux pas me permettre de ne pas y aller. Donc c'est une heure ou je suis sure de decompresser). Privilégie les sports car on s'y défoule plus, mais ça peut très bien être, les mandalas ou le daydream comme tu disais. Peut-être que si tu te l'autorises une fois ou deux par journée ça irait mieux ? Juste prend un moment pour déculpabiliser.
Et, je me répète mais prends confiance en ton travail et en toi. Je ne sais pas si tu te sens bien dans ton cours dans ton cerveau. Si ce n'est pas le cas, commence par là. C'est pas facile mais (encore une fois pour moi) pouvoir c'est le plus important pour pouvoir avancer.
Je sais pas si cela t'auras aidé, j'espère et même si ce n'est pas le cas, je te souhaite beaucoup de biens et de courage pour cette étape à retraverser !
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 9:16
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:est-ce qu'il y a des personnes de la vraie vie qui t'inspirent ?
j'espère que tu vas bien tout de suite, prends du temps pour te poser avant de retourner voir des gens
j'ai pas super le temps de répondre mais je te comprends totalement, je me reconnais pas mal dans ce que tu dis par rapport au travail sur l'ordi, à ne rien faire jusqu'à l'échéance, le daydreaming, etc. est-ce que tu as pensé à assumer ouvertement ça ? en mode oui je sais j'ai pas été au contrôle, mais j'avais juste pas envie, ça me rend pas bien j'ai pas envie de m'infliger ca (interprétation perso).
c'est juste un élément comme ça, je sais que perso ça m'a beaucoup aidée. je me dis que je peux pas tout contrôler, je fais la liste des choses concrètes de ce que je peux contrôler, et le reste c'est trop pour moi donc je m'en occupe pas, j'ai pas envie. (déso c'est pas clair, j'essaierai de revenir un peu plus tard pour l'expliquer)
dit comme ça... rarement. quand je prends quelqu'un pour modèle / vois un idéal de vie, ça me fait souvent peur. mais je pense que c'est parce que j'essaie de me forcer à rentrer dans un moule. j'ai intériorisé une vision de la réussite et d'une vie épanouissante qui n’est pas forcément centrée sur ce que j’aime actuellement dans la vie (mais bon comme c’est pas très varié..)
je vais mieux merci. mais je vais devoir retourner en cours la semaine prochaine et il y a de fortes chances que je replonge. j’essaie de me détacher un petit peu de mes notes.
c’est pas quelque chose que je peux assumer haha. je l’ai expliqué à ma mère vaguement en fondant en larmes et elle a eu le tact de ne pas trop en parler à mon père.
je sais qu’il faut que je lâche prise et que j’accepte qu’en étant malade certaines choses seront hors de mon contrôle et que je l’accepte comme part de ma vie. mais c’est difficile face à cet inlassable perfectionnisme.
ma famille me dirait que c’est une mentalité défaitiste, que ça ne va pas m’aider à avancer et il y a une part de vrai. je pense tout de même que j’ai besoin d’indulgence envers moi-même pour gérer mes émotions. déprimer et s’énerver est contreproductif. la déprime liée à l’échec ne m’a jamais aidé à m’améliorer personnellement, ce sont d’autres facteurs et ma volonté qui y contribuent.
c’est dingue que les opinions de mes parents et de mon frère me viennent constamment en tête comme des contrarguments et fassent partie de mon système de croyance même quand je suis en désaccord avec. j’y crois.
on doit pouvoir allier les deux. de l’acceptation et de l’apaisement avec l’idée de se donner à fond pour ne pas avoir de regrets. (il y a des études qui ont montré que les groupes qui ruminaient moins réussissait mieux la fois suivante.)
je suis désolé d’apprendre que tu fais face aux mêmes problématiques. je me doute que je ne suis pas un cas isolé.
comment tu te sens ces temps-ci ? comment tu le gères ?
merci d’avoir pris le temps de m’écrire en tout cas.
si tu trouves des stratégies, je ne dis pas non.
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 11:09
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Salut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je rejoins dentifrice. J'espère vraiment que tu va bien en ce moment mis à pars tes soucis de lycée, et si ce n'est pas le cas, saches que tu verras le bout du tunnel un jour ! Alors ne désespére pas ! Cela pourra prendre du temps mais tu y arriveras Je vais essayer de t'aider point par point (pardonnes moi pour ce roman).
Pourtant, chaque séance, je ne faisais strictement rien de ce qui était demandé, j'attendais que l'heure passe, je me laissais distraire en enchaînant les recherches. Je n'écoutais pas. C'est presque comme si je n'avais pas été là.
Est ce que tu sais pourquoi tu ne faisais rien ? Est ce parce que tu ne te sentais pas bien psychologiquement et que tu n'avais pas le courage de suivre/que tu n'y arrivais pas ? Ou est ce parce que la matière ne t'intéresse pas. Si c'est le cas, tu pourras l'abandonner l'an prochain (tu es en première non ?). En attendant, essaie de rendre la matière plus intéressante, en lisant des manuels, en faisant des liens (parfois c'est le cours de l'enseignant qui ne nous convient pas). Et si c'est la première option, il faut que tu commences par te changer les idées (plus facile à dire qu'à faire je sais). Prend du temps pour toi, pour te faire plaisir. L'art est un bon moyen pour se détendre et s'exprimer (la preuve avec l'art théraphie) tout comme l'activité physique (pas besoin de faire du sport à fond, une ou deux heures par semaine ou de simples balades sufissent). Et n'hésites pas à en parler à quelqu'un : à nous, à un.e ami.e, à l'infirmière scolaire ou à un psy. Si tu n'oses pas voir quelqu'un en face, tu peux contacter Fil Santés Jeunes". Les équipes sauront te conseiller gratuitement et anonyment .
Je pensais que je pourrais rattraper, apprendre par cœur les corrections des TPs et activités. Je n'ai même pas rassemblé ces documents, je ne savais pas où les trouver hier soir. Je n'avais déjà pas les ressources.
Je suis rentrée d'une heure de colle (pour retards) à 16h. Je dois réviser sur ordinateur. Je suis incapable de réviser sur ordinateur. Je n'avais pas les cours. D'entrée de jeu, c'était perdu. J'ai passé l'après-midi à faire autre chose. À naviguer sur Internet, me perdre, retoucher des images. Lorsque j'essayais réellement de commencer, je ne pouvais m'empêcher de rêvasser. Mon esprit était accaparé par mon hyperfixation, par les scénarios qui se formaient et les dialogues qu'il générait. Je ne pouvais pas m'arrêter. C'est compulsif.
Prends tu tes cours à la main ou à l'ordinateur ? Si tu les prends à la main, essaie de faire de jolies fiches avec des couleurs, des schémas ou des dessins (par exemple : Mao sautant par dessus la Grande Muraille de Chine pour le Grand Bond en avant). Cela t'aidera si tu as une mémoire visuelle. Si tu tapes tes cours sur ordinateur, tu peux les imprimer et surligner les points importants (ou partir sur l'idée de fiches). Pour ne pas faire autre chose, désactives le Wifi de ton téléphone et de ton ordinateur ( tu n'auras pas besoin de retaper le mot de passe si tu as choisis l'option " se connecter automatiquement") et éloignes les de toi pour ne pas subir de tentations. Tu en as besoin pour les cours ? Dis toi que la partie "détente" sera une récompense une fois que tu auras accompli ce que tu as à faire sans subir de distraction. Et si tu n'avais pas les cours, ce n'est pas normal. Pourquoi ne les avais tu pas ? Est ce parce que tu n'étais pas là et que personne ne te les as pris ? Je ne sais pas si c'est possible au lycée (mais ca l'est à la fac) mais quelqu'un pourrait être engagé de te prendre les cours quand tu n'es pas là.
Je pense que tes sources de distraction sont dus au TDAH. Peut être pourrais tu en parler à ton médecin pour qu'il trouve une solution. Sinon...ce n'est qu'une hypothèse, mais quand tu parles du fait que tu ne peux pas t'arrêter de faire des scénarios dans ta tête, cela me fait penser à certaines caractèristiques du HPI. Je sais que plusieurs fois, les paroles de l'enseignant me faisaient penser à des questions qui en engendraient d'autres et au final, je finissais par m'interroger sur des choses qui n'avaient absolument rien à voir avec le cours et à perdre le fil. Peut être creuser le sujet ?
Ça m'arrive souvent. Le matin même je devais réviser à tout prix l'allemand en cours d'anglais car jusque là, pour les mêmes raisons, je n'y étais pas parvenue. Pendant les deux heures de cours précédant le contrôle, je n'ai pas arrêté de me laisser aller à des songes.
Ce matin encore en cours d'SVT, alors même qu'on écrivait constamment et qu'il fallait suivre la dictée de la professeure, mon esprit n'a pas arrêté de retourner à l'élaboration de ces scénarios (scénarii.)
C'est très fréquent comme situation. Je fais souvent des hyperfixations, auquel le seul moyen de remédier et de ne rien voir ou lire du tout, mais même sans les hyperfixations, je me retrouve souvent à daydream, et quand je suis engagée, je ne peux plus m'arrêter. J'y perds des heures. J'y reviens constamment.
Je ne sais pas si c'est l'ennui, la quête de dopamine ou la compulsion... Je ne sais pas si c'est les trois à la fois.
Lorsque je me laisse distraire systématiquement par les écrans, le seul moyen d'y mettre fin et de m'éloigner de tous (mais c'est incompatible avec les devoirs qui exigent de se connecter.)
Lorsque mon esprit part en revanche, que ce soit aspiré par des scénarios complexes dont l'attraction est irrésistible ou des ruminations et pensées obsessionnelles, je ne peux pas vraiment lutter. Je suis désarmée. C'est si dur de lutter contre des comportements mais encore plus lorsqu'ils sont intangibles.
Ca me fait encore plus penser à ce que je viens dire plus haut. Vraiment. Et saches que ce n'est pas grave ! Tu peux même en faire une force ! Tu as pleins de capacités que la plupart des gens n'ont pas ! La différence c'est génial ! Ce ne sera pas une solution réeelle à ton souci de "distraction" mais pourquoi ne pas demander un tiers temps ? Ainsi si tu es distrait(e) à un moment d'un contrôle, tu sauras que tu auras toujours du temps en plus ( à condition de ne pas être distrait(e) tout le long de l'évaluation ou les trois quart). Dans le même genre d'idées, envisager un PAP (projet d'accueil personnalisé). Renseigne toit auprès de ton lycée.
Ma scolarité est douloureuse. J'ai le sentiment d'être en burn-out continu depuis si longtemps. Je me sens dépassée, fatiguée, désespérée et je ne trouve pas en moi le courage d'affronter chaque nouvelle évaluation, chaque chapitre à apprendre, chaque sac de sport à faire. En dehors de cet état d'esprit défaitiste, je répète toujours les mêmes erreurs et je fais face aux mêmes problèmes depuis des années.
Est ce que tu connais la raison de ce "burn-out" ? Il y a t'il eu quelque chose dans ta vie qui a fait que tu t'es sentit moins bien d'un coup ou petit à petit ? Pour apprendre, les cours , je te le répétes, il faut envisager ca de manière "ludique" pour avoir de s'y mettre. Si tu as besoin d'aide pour les cours, n'hésites pas je peux t'aider en particulier pour l'histoire-géo, le francais et l'anglais (mais pas pour les maths et la physique-chimie XD). Il suffit que tu me dises ce dont parles tes cours dans ma BAL et je pourrais essayer de faire quelque chose (en fonction du temps que j'ai). Si je pouvais te contacter en dehors du forum, j'aurais essayé de t'envoyer d'autres cours pour que tu ai une vision différente mais ce n'est malheureusement pas possible. Bien sûr, si tu ne souhaites pas ce que je te proposes, dis le moi je comprendrais. Et ne t'inquiètes pas pour les évaluations, si tu as bien révisé, il n'y aucune raison que tu te rates. Saches que les erreurs permettent de s'améliorer. N'hésites pas à demander des conseils autour de toi pour que cela puisse se faire. Essaie de t'organiser et de te baser sur un système d'objectifs avec des récompenses à la clé. Par exemple "une fois que j'ai fait mon exercice de math et appris ma lecon d'histoire" je prends 10 minutes de pause pour dessiner. Mets toi un timer pour ne pas dépasser le temps. A moins d'être superman ou très entrainè(e), personne ne peut rester des heures concentré à fond, c'est d'autant plus vrai lorsqu'on est TDAH et/ou HPI.
Je ne sais plus quoi faire. Le lycée m'obsède et me cause tant d'anxiété. Mais c'est normal qu'il soit au centre de ma vie, comme de celle de l'immense majorité des élèves. Je sais combien ce que je fais est déterminant, que je n'ai pas le droit à l'erreur. Et pourtant je suis sans cesse en sous-performance, je n'ai pas l'attitude attendue, je ne fais pas ce que je devrais faire présentement.
Qu'est ce que te créer de l'anxiété ? Les cours en eux même ? L'ambiance ? Est ce que tu te fais...embêter ? Si c'est le cas, c'est très important d'en parler pour que cela cesse. Si c'est un sentiment de ne pas être à la hauteur (ce que je ressens à travers ton message, pour moi tu doutes en tes capacités et ne te fais pas assez confiance), cela peut changer ! Tu es quelqu'un avec plein de capacités, alors crois en toi (plus facile à dire qu'à faire). Comme je te l'ai déjà dis, n'hésites pas à te confier à un adulte professionnel, à nous ou à écrire un journal intime ou un roman pour t'évader lors de ton temps libre. Serais tu obsédé(e) par les notes ? Par ta réussite ? Je comprends...les études c'est important. Mais beaucoup de gens ont réussi en ayant arrêté leurs études ou en étant en échec scolaire (je ne dis pas que c'est que tu dois faire/que tu l'es) ! Une preuve que grandes études ne rime pas (toujours ) avec réussite ! Et si tu n'as pas 17 ou même 15 de moyenne, ce n'est pas la fin du monde. Cela ne signifie pas que tu es plus bête qu'un(e) autre ! Pourquoi ne pas prendre une année sabatique une fois ton bac obtenu pour réfléchir à ce que tu veux faire, t'engager (service civique, bénévolat) ?
J'espère t'avoir aidé, ne serais-ce qu'un minimum. Et n'oublies pas ...tu es un(e) super admin ! Le (la) meuilleur(e) avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! Alors crois en toi ! Gros bisous et plein de courage ! Si tu as envie d'avoir des moments en solitaire, alors fais le ! Ne te sens pas obligé(e) d'aller voir des gens ! Ce serait contre productif. Tu iras quand tu seras prêt(e) ! Si tu as besoin de parler, tu peux me joindre sur ma BAL (qui s'y frotte, s'hippique) !
Ps : j'ai mis certains mots en "écriture" inclusive car il me semble que tu utilises plusieurs pronoms ? Dis moi si je me trompes... En tout cas , il me semble avoir vu certains de tes messages où tu utilisais l'écriture inclusive pour parler de toi.
Honnêtement, à part dans les rares moments de crises. Je n’abandonne jamais tout espoir.
Je ne crois pas que tu sois au courant mais je suis suivi par une psychologue et par un psychiatre depuis un moment.
La première raison, en cours d’informatique est relative à l’environnement et à des choses concrètes. Je suis myope et j’attends une nouvelle correction. La dernière semaine de cours, je n’ai pas porté mes lentilles de nuit ce qui m’a permis de porter mes lunettes (autrement je suis en sur-correction) et c’est tellement plus engageant de voir ce qu’il se passe au tableau… Les cours n’ont pas un support visuel pour rien, I guess !
(Sinon la salle est grande, les tables sont espacées, on en occupe seulement la moitié, on est loin du professeur, la disposition est juste.. pas idéale pour se concentrer. (Je devrais devenir concepteur de salles de classe haha.) Je sais que c’est étrange dit comme ça mais d’une salle à l’autre, j’ai + ou - de mal à me concentrer sur le cours et la distance joue. Avoir des gens autour et du bruit, de la lumière, beaucoup d’objets dans la pièce, c’est beaucoup de stimulation et ça fatigue rapidement. Je trouve pas que ce soit un cadre propice à l’apprentissage mais bon, je vais pas refaire l’école.)
Désolé, tu m’as demandé quelles étaient les raisons et je me suis un peu emportée.
Je sais bien que faire le lien chez moi et revoir mes cours faciliterait tellement les choses ! Quand je suis chez moi, j’en ai vraiment assez du lycée. Y passer parfois dix heures c’est énorme dans une journée, quand tu rentres tu n’as plus envie d’y penser ou de faire quoi que ce soit qui y a trait. J’ai envie de me détendre.
En revanche, me plonger davantage dans les cours pourrait aider plutôt que de vouloir cloisonner précipitamment le lycée et ma vie en-dehors.
C’est gentil de me le suggérer mais je passe déjà trop de temps à m’évader ce qui cause ces situations de stress..
Ne t’inquiète pas, il y a des gens que je peux contacter quand il me manque des cours mais c’est une charge supplémentaire.
Oh, quand je parle de scénario, je pense plutôt au daydreaming. C’est comme si il y avait la projection d’un film haletant dans mon esprit en même temps que le cours et pour ne pas qu’il s’interrompe, ça demande de maintenir une concentration certaine que je ne peux pas diviser pour suivre le cours en parallèle.
Quand je dis "comme", c’est littéralement ça, j’ai un cinéma derrière les yeux. Alors bien sûr, je ne suis pas incapable de l’arrêter, mais c’est addictif, c’est aussi compulsif et tu dois connaître la difficulté à s’interrompre d’une tâche.
Je bénéficie déjà d’un tiers-temps et d’un PAP depuis peu. ^^
Merci pour ta proposition ! C’est très gentil.
Je n’arrive pas à voir précisément. Quand j’étais en 4e, j’ai trouvé que la charge de travail avait augmenté et depuis j’ai constamment l’impression de courir après le temps.
En 3e, aussi les exigences ont augmenté. J’ai vécu sans ma mère pendant un an et j’ai commencé à avoir mon téléphone toute la semaine au lieu des weekends et du mercredi seulement.
En 2nde, j’ai ressenti la marche du lycée et on n’attendait vraiment pas la même chose de nous. J’étais submergé et c’est là que j’ai cherché de l’aide tant je ne pensais pas y arriver (+ je me suis vu sombrer violemment dans la dépression en temps réel.)
Et cette année… j’ai été absent.e les deux premiers mois de l’année (car en Allemagne, je n’étais pas spécialement en forme là-bas non plus (the OCD was hitting harrrrd.)) Et on nous demande vraiment plus de travail dans les spécialités… ce à quoi je n’étais pas préparé.e parce que j’ai choisi les deux matières dans lesquelles je suis le moins à l’aise.
Surtout en maths, l’an dernier le programme était vraiment plus facile, et j’avais une professeure différente. Cette année, elle est très sévère et ne fait que des DS sur tout le programme systématiquement (il faut maîtriser toutes les notions qu’on a vues jusque-là à chaque fois auxquelles s’ajoutent les nouvelles.) Franchement entre maths tronc commun en 2nde et maths spécialité en première, il y a un fossé immense. J’avais 18,5 en seconde, à l’exception du dernier trimestre, et j’ai eu 8 de moyenne au premier trimestre de 1ere (alors certes j’avais raté beaucoup beaucoup de cours, mais je me prenais des 5,5!?) Bon, c’est plus compliqué. Je fais quasiment aucun exercice et entraînement alors que les attentes sont beaucoup plus élevées. Forcément, mes notes ne sont pas comparables.
Je pense qu’il y a de ça et l’aggravation de mes symptômes et l’addiction au divertissement. Les deux ne peuvent pas coexister.
Les cours.
Non, je ne me fais pas harceler.
Merci beaucoup pour tes encouragements.
Je te demande pardon d’avoir répondu à tes questions en telle longueur. Ça me ronge tellement que j’imagine que lorsqu’on m’interroge dessus, je ne sais faire autre chose que livrer tout ce que j’ai sur le cœur.
Et toi ? La fac ?
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 11:16
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit: Ps : j'ai mis certains mots en "écriture" inclusive car il me semble que tu utilises plusieurs pronoms ? Dis moi si je me trompes... En tout cas , il me semble avoir vu certains de tes messages où tu utilisais l'écriture inclusive pour parler de toi.
À ce sujet. Je te remercie pour l’attention. ^^ J’alterne les accords (é, ée, é.e) en fonction de comment je me sens donc ne vous inquiétez pas. Si je le fais, vous ne pouvez pas me mégenrer. Je ne saurais vous dire comment me genrer. Je vous dirais de choisir comme ça vous vient.
Je comprends que ça sème la confusion et c’est pour ça que je n’ai aucune exigence vis-à-vis de mon interlocuteur. Mais, que je me genre au feeling quand j’écris et que ça bouge ne fait de mal à personne.
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 11:47
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:coucou !
J'ai commencé mon année de première dans le même cas que toi, psychologiquement. Le peur des contrôles, les songes permanents, j'arrivais pas à me motiver, pas à travailler. J'en étais pas au stade de sécher mais pas très loin non plus. (J'ai même commencer à me maquiller trop, pour cacher le mal être dans lequel j'étais, bref c'était la parenthèse).
Puis, j'ai compris que si je voulais me sortir du trous dans lequel je m'enfonçais, il fallait que je me batte. J'ai commencé par revoir mes priorités et mon entourage. Je pense honnêtement que l'entourage joue énormément. Quand j'ai commencé à rester avec une fille et un mec qui ont 18 de moyenne G et que je me suis un peu éloignée de mes deux amies qui travaillent moyennement( pour ne pas dire pas du tout), ça a commencé à aller mieux niveau boulot. Puisqu'ils me motivaient à travailler, à avoir une moyenne haute ( bien que la mienne ne soit pas aussi haute que la leur pour des raisons de talents haha) et à faire de mon mieux.
Ensuite, j'ai découvert lors d'une présentation sur l'orientation la prépa et ça m'a aussi motiver. C'est débile, mais j'ai besoin d'un objectif pour travailler, peut-être que toi aussi ?
Alors, crois en toi, et prends confiance, vraiment, c'est l'étape qui est pour moi la plus importante. Fixe toi des petits objectifs, comme une chips quand j'ai fini l'exercice (zéro blague, ça marche ou alors je suis juste chelou -possible aussi- :)). Change d'environnement, va au cdi, en étude, avec tous les gens qui bossent c'est plus facile pour te motiver (et évite de te mettre à coter des fenêtres c'est piège !).
Attention, je vais te dire un beau poncif, destress, je sais j'ai tapé dans le mile. Non, mais sans mes sous tons pleins de sarcasmes, trouve une activité sur laquelle tu peux te relâcher (moi, j'ai trouvé le tennis, je suis obligée de m'y contrainte puisque je suis dans un club avec des cours fixés et comme ça coute assez chers, je peux pas me permettre de ne pas y aller. Donc c'est une heure ou je suis sure de decompresser). Privilégie les sports car on s'y défoule plus, mais ça peut très bien être, les mandalas ou le daydream comme tu disais. Peut-être que si tu te l'autorises une fois ou deux par journée ça irait mieux ? Juste prend un moment pour déculpabiliser.
Et, je me répète mais prends confiance en ton travail et en toi. Je ne sais pas si tu te sens bien dans ton cours dans ton cerveau. Si ce n'est pas le cas, commence par là. C'est pas facile mais (encore une fois pour moi) pouvoir c'est le plus important pour pouvoir avancer.
Je sais pas si cela t'auras aidé, j'espère et même si ce n'est pas le cas, je te souhaite beaucoup de biens et de courage pour cette étape à retraverser !
Ça me peine de lire que tu as rencontré des difficultés similaires mais ton exemple est encourageant !
Je suis d’accord avec toi. En plus, je suis une véritable éponge.
Le problème c’est que mes amis taffent peu, ou taffent et ne sont pas dans les *très bonnes notes* (or c’est ça qui me motive.) Je connais l’efficacité de l’émulation. À l’inverse, entouré de gens qui n’ont pas révisé, tu es conforté dans tes idées et tu te dis que "ce n’est pas grave" …c’est terribleeee!
L’autre jour, l’heure précédant mon contrôle d’enseignement scientifique, je me suis assis à côté d’un garçon de ma classe qui est fort en sciences (son voisin de table était absent) et je t’assure même échanger trois mots avec quelqu’un qui peut répondre à tes questions, c’était tellement motivant et rassurant. Il y avait son petit groupe qui parlait du contrôle aussi, ce sont tous des têtes de classe dans ces matières.
Le problème c’est que, dans mes spécialités, il n’y a que ces garçons que je viens de mentionner. Et je ne suis vraiment proche d’aucun d’eux (pour la plupart je les connais depuis deux ans) et j’ai même le sentiment que L ne m’a pas vraiment à la bonne… Oui, j’aimerais passer plus de temps avec eux. Ce sont des gens intéressants et puis j’ai le cynisme de savoir que me rapprocher d’eux ne me fera que du bien.
Qu’est-ce que tu me conseilles ? Je ne peux pas m’éloigner de mes amies actuelles et je tiens à elles (en vrai surtout à *elle, un peu qu’à elle lol) mais je peux essayer de moins parler cours avec elles en me plaignant et en déplorant la quantité/difficulté des devoirs.
Mais j’ai du mal à voir comment je pourrais parvenir à les fréquenter ? Et rester subtil… J’ai mon idée pour l’un d’eux.
Non mais c’est pas débile, tu as tout à fait raison ! Un objectif est indispensable pour fournir des efforts.
Il faut que je fasse un sport qui me défoule et que j’aime au moins une fois par semaine en plus de l’EPS.
Ne serait-ce que pour les endorphines et l’effet "clean" que ça procure.
Tes mots sont puissants et justes. J’ai le sentiment que tu m’as écrit ce que j’avais besoin d’entendre.
Franchement, merci beaucoup pour tes conseils, tu m’as vraiment proposé des solutions pertinentes (et percutantes.) J’ai retrouvé du courage à la lecture de ton message.
(Tu es voyante ou juste très empathique ?)
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 12:01
Bon, je suis content.e d’avoir répondu à ce message en dernier parce que, pour les précédents, je suis facilement tombé.e dans le piège de la rumination.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Pour le mot de la fin, je me dois de vous raconter comment s’est passé le rattrapage. Après tout, c’est cette évaluation qui a donné lieu à cette conversation.
J’y suis allé.e sans avoir révisé mais j’avais imprimé chaque TP (non corrigés et non complétés) dans lesquels se trouvaient des balises et quelques squelettes de programmes. On avait le droit de les avoir pendant le contrôle.
Il était plutôt facile, j’ai pu me débrouiller en découvrant les notions sur le moment et j’ai eu 17,5 ! (La partie que je n’ai pas pu coder, la plus compliquée, n’était que sur 2,5pts.)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Pour le mot de la fin, je me dois de vous raconter comment s’est passé le rattrapage. Après tout, c’est cette évaluation qui a donné lieu à cette conversation.
J’y suis allé.e sans avoir révisé mais j’avais imprimé chaque TP (non corrigés et non complétés) dans lesquels se trouvaient des balises et quelques squelettes de programmes. On avait le droit de les avoir pendant le contrôle.
Il était plutôt facile, j’ai pu me débrouiller en découvrant les notions sur le moment et j’ai eu 17,5 ! (La partie que je n’ai pas pu coder, la plus compliquée, n’était que sur 2,5pts.)
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 12:41
bravo ! je pense que ça ne fait pas de mal, de temps en temps, de se remémorer ses petites victoires haha alors tu peux garder cet événement en tête lorsque tu te sentiras dans le même type de situationIcare a écrit:Bon, je suis content.e d’avoir répondu à ce message en dernier parce que, pour les précédents, je suis facilement tombé.e dans le piège de la rumination.
@/dentifrice @/"Artémis" @/"Nut's" Pour le mot de la fin, je me dois de vous raconter comment s’est passé le rattrapage. Après tout, c’est cette évaluation qui a donné lieu à cette conversation.
J’y suis allé.e sans avoir révisé mais j’avais imprimé chaque TP (non corrigés et non complétés) dans lesquels se trouvaient des balises et quelques squelettes de programmes. On avait le droit de les avoir pendant le contrôle.
Il était plutôt facile, j’ai pu me débrouiller en découvrant les notions sur le moment et j’ai eu 17,5 ! (La partie que je n’ai pas pu coder, la plus compliquée, n’était que sur 2,5pts.)
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 14:18
bon vazy j'ai eu du mal à répondre, désolée c'est pas aussi bien écrit que toi mais j'espère que ça reste compréhensible hahaIcare a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:est-ce qu'il y a des personnes de la vraie vie qui t'inspirent ?
j'espère que tu vas bien tout de suite, prends du temps pour te poser avant de retourner voir des gens
j'ai pas super le temps de répondre mais je te comprends totalement, je me reconnais pas mal dans ce que tu dis par rapport au travail sur l'ordi, à ne rien faire jusqu'à l'échéance, le daydreaming, etc. est-ce que tu as pensé à assumer ouvertement ça ? en mode oui je sais j'ai pas été au contrôle, mais j'avais juste pas envie, ça me rend pas bien j'ai pas envie de m'infliger ca (interprétation perso).
c'est juste un élément comme ça, je sais que perso ça m'a beaucoup aidée. je me dis que je peux pas tout contrôler, je fais la liste des choses concrètes de ce que je peux contrôler, et le reste c'est trop pour moi donc je m'en occupe pas, j'ai pas envie. (déso c'est pas clair, j'essaierai de revenir un peu plus tard pour l'expliquer)
dit comme ça... rarement. quand je prends quelqu'un pour modèle / vois un idéal de vie, ça me fait souvent peur. mais je pense que c'est parce que j'essaie de me forcer à rentrer dans un moule. j'ai intériorisé une vision de la réussite et d'une vie épanouissante qui n’est pas forcément centrée sur ce que j’aime actuellement dans la vie (mais bon comme c’est pas très varié..)
je vais mieux merci. mais je vais devoir retourner en cours la semaine prochaine et il y a de fortes chances que je replonge. j’essaie de me détacher un petit peu de mes notes.
c’est pas quelque chose que je peux assumer haha. je l’ai expliqué à ma mère vaguement en fondant en larmes et elle a eu le tact de ne pas trop en parler à mon père.
je sais qu’il faut que je lâche prise et que j’accepte qu’en étant malade certaines choses seront hors de mon contrôle et que je l’accepte comme part de ma vie. mais c’est difficile face à cet inlassable perfectionnisme.
ma famille me dirait que c’est une mentalité défaitiste, que ça ne va pas m’aider à avancer et il y a une part de vrai. je pense tout de même que j’ai besoin d’indulgence envers moi-même pour gérer mes émotions. déprimer et s’énerver est contreproductif. la déprime liée à l’échec ne m’a jamais aidé à m’améliorer personnellement, ce sont d’autres facteurs et ma volonté qui y contribuent.
c’est dingue que les opinions de mes parents et de mon frère me viennent constamment en tête comme des contrarguments et fassent partie de mon système de croyance même quand je suis en désaccord avec. j’y crois.
on doit pouvoir allier les deux. de l’acceptation et de l’apaisement avec l’idée de se donner à fond pour ne pas avoir de regrets. (il y a des études qui ont montré que les groupes qui ruminaient moins réussissait mieux la fois suivante.)
je suis désolé d’apprendre que tu fais face aux mêmes problématiques. je me doute que je ne suis pas un cas isolé.
comment tu te sens ces temps-ci ? comment tu le gères ?
merci d’avoir pris le temps de m’écrire en tout cas.
si tu trouves des stratégies, je ne dis pas non.
okay, je te demandais ça car pareillement, il n'y a pas grand monde que j'admire vraiment irl, mais j'ai pu revoir une de mes amies du lycée récemment et j'admire sa capacité à prendre du recul par rapport aux choses de la vie quotidienne. en mode on s'en fiche d'un "échec", c'est juste que tu n'as pas répondu à certaines attentes hyper précises à un moment donné, c'est juste une fois, mine de rien on apprend de nos erreurs, on est des humains pas des machines, ahlala sacré système capitaliste.... l'idée est pas de se réconforter à rien faire mais plutôt de bien identifier ce qu'on doit faire ('fin bref elle me fait rire aussi)
pour la vision de la vie épanouissante, j'espère que tu auras des occasions de rencontrer des personnes en dehors du lycée/de ta famille qui pourront te parler de comment elles vivent. ça peut être dans un covoit, un.e voisin.e de trajet en bus/train, dans une queue, à un spectacle... y'a des rencontres comme ça, auxquelles on s'attend pas, mais qui arrivent pile au bon moment. je fais beaucoup de covoiturages et je rencontre beaucoup de personnes qui ont toutes des vies très différentes : il y a le jeune cadre dynamique qui adule son patron, le danseur qui a suivi ses rêves et qui s'installe à la campagne, la meuf qui a fait le tour de France à vélo... les gens qui veulent fonder un village associatif et vivre de ça, les gens qui élèvent des enfants à plusieurs, les gens qui vivent au jour le jour... bref peut-être aussi que le lycée ça te coince dans une vision des choses qui ne te correspond peut-être pas ? wahouh je divague bcp là je sais plus où je voulais t'emmener
je ne trouve pas que ce soit défaitiste, je trouve que c'est pragmatique. je te conseille d'écouter les vidéos de Le Précepteur sur le stoïcisme, sur youtube ou spotify. ça m'a fait un bien fou, mais après nos malêtres n'ont pas forcément les mêmes causes donc je ne sais pas si ça pourra t'aider /: (mais je l'espère)
pour moi ça fait des vagues, ça va et ça vient. mais je pense que le plus dur est passé, ça me fait juste trop peur de savoir que ça peut se reproduire... j'ai été dans une maison des ados (il y en a dans presque toutes les villes, c'est gratuit et anonyme) pour parler à des personnes qualifiées. d'ailleurs j'ai oublié de venir à mon dernier rdv et mtn ça fait trois semaines donc j'ose plus les appeler... ils m'ont aidé à relativiser mais je sais pas si j'ai été bien comprise... en tout cas, rien que de voir des gens à qui en parler ça m'a aidée (un peu). je sais que tu es suivi.e, toi ça t'aide, tu te sens comment ? sinon de manière plus concrète à propos du travail, j'essaie de commencer dès qu'on me le donne, de prendre le maximum d'avance, de m'intéresser vraiment au sujet, et ça marche un peu. je dis un peu car souvent ce sont des travaux de groupe et mes co-équipier.e.s sont plutôt du genre à tout faire au dernier moment, et même si ça m'allège un peu la conscience je trouve toujours que je suis très chargée /: mais comme j'avance dans les études, les sujets sur lesquels je travaille me plaisent de plus en plus, et ça aide ! pour apprendre les trucs, je m'imagine que j'explique mon cours à quelqu'un que j'aime bien. j'ai aussi beaucoup de mal à lâcher prise, mais hier c'est venu assez naturellement quand je suis rentrée chez ma mère. j'ai fait un tour de vélo, le ciel était clair, l'eau de la rivière propre, y'avait des oiseaux etc, c'était beau, j'étais paisible... bref ça va mieux, ce qui me cause le plus de mal c'est l'isolation /: comme Artémis je pense que c'est super important d'être bien entouré.e et je sais que ce n'est pas facile, mais faisable. tu peux essayer de créer des liens avec les mecs forts de ta classe, sans forcément chercher à tisser une vraie amitié, mais juste vous trouver quelques trucs en commun, dire salut quand tu les vois, et peut-être que ça viendra, ou pas (mais dans ce cas ce n'est pas grave, tu auras fait ce qui était en ton pouvoir pour essayer)
bon encore désolée c'est vrm pas clair du tout, peut-être que j'éditerai cet aprem pour arranger un peu ça
PS : c'est toi qui as fait ta signa ?
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 14:25
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Re: Dos au mur
Dim 27 Fév - 14:32
pour la signature, j’ai transformé en .png transparent une image issue de Monster.
je me disais que l’allemand allait t’interpeller haha ^^
d’ailleurs, si tu dois voir ne serait-ce qu’un anime, je te le recommande vraiment beaucoup. ça se passe en Allemagne dans les années 80, surtout 90 et un peu en Allemagne de l’Est & URSS plus tôt. l’atmosphère est géniale et.. l’intrigue est assez jouissive même si elle progresse lentement (ça peut rebuter mais je trouve qu’on savoure la longueur et ça permet de plus développer.) on s’attache vraiment aux personnages qui sont très bien écrits.
ça m’a fait plaisir de voir un anime réaliste qui se passe en Europe dans un passé proche. il a vraiment des vibes inoubliables.
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Re: Dos au mur
Mar 1 Mar - 19:28
Je suis contente que mon message précédent te soit utile !Icare a écrit:@\"Artémis" a écrit:coucou !
J'ai commencé mon année de première dans le même cas que toi, psychologiquement. Le peur des contrôles, les songes permanents, j'arrivais pas à me motiver, pas à travailler. J'en étais pas au stade de sécher mais pas très loin non plus. (J'ai même commencer à me maquiller trop, pour cacher le mal être dans lequel j'étais, bref c'était la parenthèse).
Puis, j'ai compris que si je voulais me sortir du trous dans lequel je m'enfonçais, il fallait que je me batte. J'ai commencé par revoir mes priorités et mon entourage. Je pense honnêtement que l'entourage joue énormément. Quand j'ai commencé à rester avec une fille et un mec qui ont 18 de moyenne G et que je me suis un peu éloignée de mes deux amies qui travaillent moyennement( pour ne pas dire pas du tout), ça a commencé à aller mieux niveau boulot. Puisqu'ils me motivaient à travailler, à avoir une moyenne haute ( bien que la mienne ne soit pas aussi haute que la leur pour des raisons de talents haha) et à faire de mon mieux.
Ensuite, j'ai découvert lors d'une présentation sur l'orientation la prépa et ça m'a aussi motiver. C'est débile, mais j'ai besoin d'un objectif pour travailler, peut-être que toi aussi ?
Alors, crois en toi, et prends confiance, vraiment, c'est l'étape qui est pour moi la plus importante. Fixe toi des petits objectifs, comme une chips quand j'ai fini l'exercice (zéro blague, ça marche ou alors je suis juste chelou -possible aussi- :)). Change d'environnement, va au cdi, en étude, avec tous les gens qui bossent c'est plus facile pour te motiver (et évite de te mettre à coter des fenêtres c'est piège !).
Attention, je vais te dire un beau poncif, destress, je sais j'ai tapé dans le mile. Non, mais sans mes sous tons pleins de sarcasmes, trouve une activité sur laquelle tu peux te relâcher (moi, j'ai trouvé le tennis, je suis obligée de m'y contrainte puisque je suis dans un club avec des cours fixés et comme ça coute assez chers, je peux pas me permettre de ne pas y aller. Donc c'est une heure ou je suis sure de decompresser). Privilégie les sports car on s'y défoule plus, mais ça peut très bien être, les mandalas ou le daydream comme tu disais. Peut-être que si tu te l'autorises une fois ou deux par journée ça irait mieux ? Juste prend un moment pour déculpabiliser.
Et, je me répète mais prends confiance en ton travail et en toi. Je ne sais pas si tu te sens bien dans ton cours dans ton cerveau. Si ce n'est pas le cas, commence par là. C'est pas facile mais (encore une fois pour moi) pouvoir c'est le plus important pour pouvoir avancer.
Je sais pas si cela t'auras aidé, j'espère et même si ce n'est pas le cas, je te souhaite beaucoup de biens et de courage pour cette étape à retraverser !
Ça me peine de lire que tu as rencontré des difficultés similaires mais ton exemple est encourageant !
Je suis d’accord avec toi. En plus, je suis une véritable éponge.
Le problème c’est que mes amis taffent peu, ou taffent et ne sont pas dans les *très bonnes notes* (or c’est ça qui me motive.) Je connais l’efficacité de l’émulation. À l’inverse, entouré de gens qui n’ont pas révisé, tu es conforté dans tes idées et tu te dis que "ce n’est pas grave" …c’est terribleeee!
L’autre jour, l’heure précédant mon contrôle d’enseignement scientifique, je me suis assis à côté d’un garçon de ma classe qui est fort en sciences (son voisin de table était absent) et je t’assure même échanger trois mots avec quelqu’un qui peut répondre à tes questions, c’était tellement motivant et rassurant. Il y avait son petit groupe qui parlait du contrôle aussi, ce sont tous des têtes de classe dans ces matières.
Le problème c’est que, dans mes spécialités, il n’y a que ces garçons que je viens de mentionner. Et je ne suis vraiment proche d’aucun d’eux (pour la plupart je les connais depuis deux ans) et j’ai même le sentiment que L ne m’a pas vraiment à la bonne… Oui, j’aimerais passer plus de temps avec eux. Ce sont des gens intéressants et puis j’ai le cynisme de savoir que me rapprocher d’eux ne me fera que du bien.
Qu’est-ce que tu me conseilles ? Je ne peux pas m’éloigner de mes amies actuelles et je tiens à elles (en vrai surtout à *elle, un peu qu’à elle lol) mais je peux essayer de moins parler cours avec elles en me plaignant et en déplorant la quantité/difficulté des devoirs.
Mais j’ai du mal à voir comment je pourrais parvenir à les fréquenter ? Et rester subtil… J’ai mon idée pour l’un d’eux.
Non mais c’est pas débile, tu as tout à fait raison ! Un objectif est indispensable pour fournir des efforts.
Il faut que je fasse un sport qui me défoule et que j’aime au moins une fois par semaine en plus de l’EPS.
Ne serait-ce que pour les endorphines et l’effet "clean" que ça procure.
Tes mots sont puissants et justes. J’ai le sentiment que tu m’as écrit ce que j’avais besoin d’entendre.
Franchement, merci beaucoup pour tes conseils, tu m’as vraiment proposé des solutions pertinentes (et percutantes.) J’ai retrouvé du courage à la lecture de ton message.
(Tu es voyante ou juste très empathique ?)
Par rapport, à tes ami.es actuel.les, je pense qu'il faut que arrive à t'éloigner d'eux (le masculins l'emportent, car j'avoue avoir la légère flemme de tout écrire en inclusif, oups) mais pas tout le temps. Juste subtilement, durant les cours. Le temps du lycée, est celui du travail (je parle comme je perçois les choses maintenant). Donc, tu vas bosser en perm (si tu as la chance d'avoir des heures de trous, j'enviiie ceux qui en ont régulièrement). Tu les vois en dehors, tu leurs parles dans les couloirs, à la cantine ou en dehors. Tu leurs fait savoir de manière progressive et c'est pas pour autant que ça t'empêcheras de rester avec eux durant les trous quelquefois. S'ils te posent véritablement la question, dis leur juste la vérité (légèeeerement arrangée), tu veux juste bosser pour toi !
Ensuite, pour les garçons dont tu me parlais, essaie ton idée, elle est surement très bien. Sinon redemande-leur des infos sur les cours plusieurs fois, puis commence à rigoler avec eux. Petit à petit ça devrait bien finir par marcher !
Déjà tu te rends compte, que si tu veux aller mieux tu dois faire un truc, c'est déjà énorme !
(je t'ai dit les choses que j'aurais eu besoin d'entendre lorsque j'étais pas très bien, alors je dois être très emphatique )
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Re: Dos au mur
Mar 1 Mar - 20:47
aaah nice ! Tu regardes tes animés sur un site particulier ? C'est vrai ça a l'air grave coolIcare a écrit:
pour la signature, j’ai transformé en .png transparent une image issue de Monster.
je me disais que l’allemand allait t’interpeller haha ^^
d’ailleurs, si tu dois voir ne serait-ce qu’un anime, je te le recommande vraiment beaucoup. ça se passe en Allemagne dans les années 80, surtout 90 et un peu en Allemagne de l’Est & URSS plus tôt. l’atmosphère est géniale et.. l’intrigue est assez jouissive même si elle progresse lentement (ça peut rebuter mais je trouve qu’on savoure la longueur et ça permet de plus développer.) on s’attache vraiment aux personnages qui sont très bien écrits.
ça m’a fait plaisir de voir un anime réaliste qui se passe en Europe dans un passé proche. il a vraiment des vibes inoubliables.
(fin de l’aparté)
(Tqt je regarde justement pas de séries ou quoi parce que j'aime pas l'action, ça me stresse mdr, donc c'est parfait si c'est lent !)
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Re: Dos au mur
Mer 2 Mar - 18:25
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(je comprends qu’un lien comme ça ait l’air fishy mais tqt. passes-le dans un scanner d’url sinon ou cherches 9anime.to) (en revanche les sous-titres sont en anglais, pour des sous-titres en français il y a neko-sama.fr ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) mais bcp bcp de pop-up (munis-toi d’un adblock et ferme chaque onglet qui s’ouvre.))
(je comprends qu’un lien comme ça ait l’air fishy mais tqt. passes-le dans un scanner d’url sinon ou cherches 9anime.to) (en revanche les sous-titres sont en anglais, pour des sous-titres en français il y a neko-sama.fr ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) mais bcp bcp de pop-up (munis-toi d’un adblock et ferme chaque onglet qui s’ouvre.))
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Re: Dos au mur
Jeu 3 Mar - 12:34
merci bcp !! <3Icare a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(je comprends qu’un lien comme ça ait l’air fishy mais tqt. passes-le dans un scanner d’url sinon ou cherches 9anime.to) (en revanche les sous-titres sont en anglais, pour des sous-titres en français il y a neko-sama.fr ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) mais bcp bcp de pop-up (munis-toi d’un adblock et ferme chaque onglet qui s’ouvre.))
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