L'encre & la plume | Ecriture

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- Je posterai chaque thème une fois le thème précédent achevé
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- Si moins de trois textes ont été proposés lorsque la date butoir est atteinte, aucun lauréat ne sera prononcé. Les textes proposés seront en revanche corrigés et commentés, et les participants chaleureusement remerciés
- Pour l'instant, je ne prévois pas de noter les textes
- Un seul lauréat est prévu. Le nombre pourra être révisé en fonction du taux de participation

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Cliquez donc, des liens ont été mis.

Premier thème (09/08/2018 - 25/08/2018) - Résultats - Lauréat : @Ewilan (texte)
Deuxième thème (26/08/2018 - 16/09/2018) - Résulats - Lauréat : @la petite patate (texte)
Troisième thème (17/09/2018 - 07/10/2018) - Résultats - Pas de lauréat
Quatrième thème (17/10/2018 - 11/11/2018) - En correction
Cinquième thème (19/01/2019 - 14/02/2019) - En cours

Il s'agira donc d'écrire :

- une nouvelle
- cette nouvelle devra contenir entre 500 et 1500 mots
- le niveau de langue employé est choisi par l'auteur
- le texte devra être écrit à la troisième personne du singulier
- le narrateur est externe : il ne sait pas ce qu'il se passe dans la tête des personnages, s'il y en a
- l'accent devra être mis sur la description

@Ebi-chan
Coucou ! C'était pour te dire que je participais ! Je posterais normalement mon texte ce soir .
C'est une super idée de creer ton atelier ! C'est vrai , je suis d'accord avec toi sur le fait que ce soit dommage que les autres ateliers sont à l'abandon...
Le lien de ma BAL :ici :)
Voilou ! À plus tard!

Nostalgique a écrit:@Ebi-chan
Coucou ! C'était pour te dire que je participais ! Je posterais normalement mon texte ce soir .
C'est une super idée de créer ton atelier ! C'est vrai , je suis d'accord avec toi sur le fait que ce soit dommage que les autres ateliers sont à l'abandon...
Le lien de ma BAL :ici :)
Voilou ! À plus tard!

Hey ! Merci pour ta participation; j'avais peur que cet atelier fasse un flop ^^
Prends ton temps pour écrire ton texte :)

Voici mon texte ! :) Encore merci à toi de creer cet atelier, j'aime tellement écrire !


Une nuit d’octobre, dans la forêt du lieu-dit de la Pierre-Bleue, on pu observer un étrange phénomène…

Il n’était pas rare d’y voir se promener un adolescent. De jour comme de nuit.
Il était de ces rares personnes qui n’avaient pas besoin de beaucoup de sommeil.
Aussi, parmi les quelques habitants encore dehors ce soir là, personne ne s’étonna de le voir partir vers la forêt.
On le connaissait dans le village. C’était « le petit Émile », qui aimait la nature et les promenades.
« Le petit Émile » qui n’était pas gênant, qui existait, c’est  tout. Qui n’était pas simplet, mais ne parlait quand même pas beaucoup. Si bien que personne ne se souvenait vraiment du son de sa voix.
« Le petit Émile » qui devenait grand.
Il allait sur ses seize ans, cette année là.

On ne savait pas ce qu’il faisait, dans la forêt, dans ses moments- là.
Du moment qu’il se tenait tranquille, ça importait peu.

C’était un être solitaire et taiseux, qui se complaisait dans son mutisme et le calme de la nature.
Un personnage hors du commun, mais normal malgré tout.

Cette nuit là donc, au cours de sa balade nocturne, Émile fut surpris de découvrir, à l’orée de la forêt,
une chienne errante . « Aussi errante que moi », se demandait-il peut-être.


« Viens, lui dit-il. Approche. Que veux–tu ? Que cherches-tu ? ».  Sa voix était rauque du fait qu’il ne l’utilisait que rarement.
Il questionna ainsi la bête, comme si celle-ci possédait cet atout humain qu’était la parole.
Bien évidemment, ladite créature ne répondit pas.
Émile s’accroupit, de sorte à planter son regard dans les yeux de la chienne.
Il fût subjugué de voir, dans chaque orbite, un globe semblable à une perle d’huître.
Ces yeux aveugles semblaient pourtant le fixer. On aurait dit que l’absence de ses pupilles n’altérait nullement la vue de l’animal.
L’adolescent scruta ensuite le reste du corps de la bête.
Malgré l’affreuse maigreur de celle-ci, il put observer, sur ses flancs, de longues blessures, allant de l’estafilade à la plus laide des écorchures.
Avait-elle rencontré quelque bandit ou braconnier ?
Cela semblait impossible : comment la pauvre chienne aurait-elle put fuir son bourreau, dans un si piteux état ?
Elle avait sans doute parcouru longuement le pays sans manger pour acquérir cet aspect si rachitique et cette allure maladive…
Le mystère concernant l’origine de ses blessures demeurait cependant entier. Les faibles égratignures pouvaient avoir été causées par des branches basses, mais pas ces plaies saignantes. Ou alors, avait-elle fait une chute ? Là, une question, encore, se posait : comment avait-elle survécu ?
Émile se releva, et se remit en route. Mais l’animal, cette fois-ci, lui barra le chemin. Il tira ensuite avec ses dents le bas du pantalon du malheureux garçon, l’incitant à le suivre. C’est ce qu’Émile, à contre cœur, finit par faire.
Alors commença une longue marche. La chienne menait, et Émile suivait.
Marcher de nuit ne le ralentissait guère, il y était habitué. D’autant plus que le ciel n’était pas très sombre.
La ville étant loin, le ciel était dépourvu de pollution lumineuse, ce qui laissait voir de manière précise les étoiles.
On pouvait voir la Grande Ourse scintiller par delà la cime des arbres.
Une chouette effraie hulula. Son cri rauque résonna dans la nuit, s’ajoutant aux autres sons qui constituaient la ritournelle nocturne, bien différente de celle du jour.
La lueur nébuleuse de la pleine lune éclairait la forêt, faisant ressortir le visage aux joues creuses d’Émile et lui donnant une expression cadavérique.
Ses yeux sombres, tels deux cavités noires sous l’éclairage blafard, n’avaient toujours pas de difficultés à le guider sur le sol incertain de la forêt.
Émile sentait la fatigue le gagner, mais suivait toujours son guide, qui paraissait infatigable. La bête caracolait au devant, comme si sa cécité ne l’importunait nullement.
Depuis combien de temps suivait-il la chienne, il ne devait en avoir lui même aucune idée.
Il ne semblait pas savoir jusqu’où elle allait le conduire.
La chienne accéléra. Émile aussi, son ombre fluette projetée au milieu de celles des longs arbres noirs.
Les feuilles mortes crissaient sous ses pas.
On aurait dit que la chienne faisait exprès de rester dans le champ de vision d’Émile, juste assez pour qu’il puisse continuer à la suivre.
Alors qu’ils continuaient leur course effrénée, ils aperçurent plus loin une maisonnette en pierre, juste assez grande pour une personne.
Devant elle, assis sur un tas de bûchettes, un vieil homme regardait attentivement le ciel, une carte et de quoi écrire sur les genoux.
Dans le village d’Émile, chacun connaissait l’homme qu’on surnommait « le vieil Hubert », ancien bûcheron passionné de nature et d’astronomie, qui s’était retiré du village il y a déjà dix ans afin de vivre en harmonie avec ce dont il était féru.
Il vivait donc en ermite dans les bois, vivant d’on ne savait quoi.
Il était probablement en train de faire une énième carte du ciel.
Ces yeux clairs, brillants de cette lueur fascinée qui apparaissait quand il faisait quelque chose qu’il aimait, se posèrent sur Émile.
Donc

Celui profitait d’une pause de la chienne pour reprendre son souffle.
Le bûcheron se leva, et salua le garçon :
« Bonsoir ! Tu ne cours pas comme ça quand je te vois, d’habitude ! Qu’est ce qui t’arrive ? »
Émile répondit : « Bonsoir monsieur !C’est que je suis cette chienne depuis maintenant plusieurs heures, elle semble vouloir me montrer quelque chose et j’ignore toujours quoi. »
« Une chienne ? Quelle chienne ? » répondit alors « Hubert ».
Elle était pourtant là, devant lui ! Elle tournait autour de l’ermite, sautillant et jappant gaiement, le saluant à sa manière.
Nonobstant, « le vieil Hubert » ne la voyait toujours pas.
C’était à n’y rien comprendre.




P.S: il s'agit d'un fin ouverte, c'est fait exprès (au cas où).
Nombres de mots d'après mon traitement de texte : 991 mots

P.S2: je n'aurais pas Internet à partir de demain jusqu'au 24 août (camp scout), et ne pourrait pas venir...
À bientôt du coup !:)
@Nostalgique



J'ai édité pour corriger quelques vilaines fautes. J'avais mal relu étant donné que j'écrivais tard et que je devais me coucher... Voili! :)

@Nostalgique, merci beaucoup pour ta participation, j'ose espérer que tu ne seras pas la seule ! ^.^
D'accord, bonnes vacances alors ! :)

Heichou a écrit:Coucou @Ebi-chan, je souhaiterais participer, je crois t’avoir dit que j’aimais bien écrire. Le lien de ma Bal est dans mon profil.
J’adore le concept de ton atelier.
キス

Super, merci ! :) Tu as jusqu'au 25 pour rendre ton texte !

@Ebi-Chan
Je participe =)
Le lien de ma BAL est dans mon profil ^^

Ewilan a écrit:@Ebi-Chan
Je participe =)
Le lien de ma BAL est dans mon profil ^^

Oh, super, merci beaucoup ! ^.^
Bon courage (;

je participe et je pense poster mon texte demain ou au plus tard après-demain.
tague-moi si j'oublie, c'est que j'ai une mémoire de poisson rouge, moi.

@Ebi-Chan

Merci pour ton texte @Ewilan !

Et merci pour ta participation @Black Pearl :)

Se guidant à lueur fantomatique de la lune, les deux amoureux pénétraient dans la sombre forêt. Ils se tenaient la main, comme une promesse, mêlant leurs doigts noirs et blancs comme de la crème du café matinal. Les jeunes gens entreprenaient de courir, évitant les épineux, ronces et autres dangers qui pourraient conduire à des vilaines blessures. Parvenus à une clairière tapissée d'herbes et feuilles sèches, ils s'arrêtaient en se communiquant leur essoufflement. Katerina plongeait ses yeux verts au plus profond du regard de Luke, elle découvrait son reflet dans ses pupilles. Ils aimaient se retrouver seuls dans la forêt mais personne n'a jamais su pourquoi. Ils cherchaient toujours à déceler une faille chez l'autre, se fixant pendant des heures durant. Malheureusement, cette action était toujours un échec complet. Le jeune homme relevait la tête et remit une mèche rousse de sa compagne sur son oreille ornée d'une boucle d'or.

-Je t'aime, Katerina. murmurait-il en soufflant son haleine chaude sur le visage de sa Juliette.

Celle-ci se lovait dans le creux de son cou, le couvrant de doux baisers.

-Moi aussi, Luke.

La lune se faisait plus lumineuse pour célébrer leur amour indescriptible par les mots. Cette dernière rayonnait, plusieurs jours de suite parfois, parce qu'elle savait que la relation qu'ils entretenaient était aussi belle que la romance qu'elle avait eu jadis avec l'astre solaire. Ils s'aimaient. S'aimeraient jusqu'à leur mort. Ils resserraient la pression de leurs mains entremêlées. Les deux tourtereaux n'avaient que la lune pour seul témoin, pour seul ami. Ils avaient perdu leurs familles respectives, leurs amis et s'étaient fait des ennemis, des opposants à leur relation. Comme chaque soir, ils se retrouvaient dans la forêt sous la voie lactée, après une journée de labeur aux champs de coton.
Katerina, issue d'une famille plus aisée, portait une robe de mousseline légère en raison de la haute température qui sévissait depuis des jours. Son pâle visage de poupée découvrait ses paupières fermées, le bonheur durement acquit se lisait dans leurs gestes, calculés et gracieux.
Luke souriait doucement, leurs respirations ne faisaient plus qu'une. Ce dernier ne portait qu'une chemise blanche aux allures de haillons souillés par la transpiration et un pantalon de toile renforcé au cuir de veau sur les rotules et le bassin, terminé par des bottes crottées qui ne rivalisaient pas avec les délicates ballerines de sa compagne. Leurs bras se serrèrent encore plus de façon une trace rouge qui déteignait sur la belle peau blanche de la jeune fille. Leur amour était plus fort que les mentalités, que les hommes insignifiants et leurs critiques piquantes.
Ils s'aimaient et s'aimèrent pour la vie.
On dit que parfois, les nuits d'été sont pleines de promesses et on dit aussi que si par une nuit éclairée par les rayons lunaires, on se rend dans cette clairière, on y découvrira deux statues de pierre. Leurs regards se côtoyant pour le reste de la vie. Avec tendresse, on raconte que si on les libère de leur froide prison, ils partiront main dans la main chatouiller les cieux dans un éclair fantomatique exagéré par la lune, astre de l'amour et de toutes les magies.

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Mots : 523
Genre de l'histoire : Amour/Romance
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@Ebi-Chan

j'ai amélioré mon texte en respectant les critères et en lui donnant plus de sens.
j'espère que c'est bon désormais !

@Black Pearl : Attention, je ne parlais pas du nombre de caractères, mais du nombre de mots (: Tu peux recommencer ton texte si tu le souhaites

@Heichou, merci pour ton texte ^.^

@Black Pearl, merci pour ta participation ! :)

Elle aimait se balader dans les bois la nuit. Cette nuit, la pleine lune éclairait le chemin et nimbait la forêt d’une aura mystérieuse et magique. Le labyrinthe d’arbres l’enivrait. L’odeur de la terre, des feuilles humides, de la sève, des animaux. Le craquement des feuilles mortes, le frou-frou des feuillages que la brise faisait se mouvoir, le hululement des oiseaux nocturnes, le sifflement du vent. Les troncs d’arbres qui prenaient un aspect humanoïde, les pierres blanches qui reflétaient la lueur de la lune, les buissons dans lesquels se cachaient mille et unes créatures. Le brouillard qui l’enveloppait, lui laissant une sensation d’humidité et de fraîcheur sur son bras découvert, le mistral qui lui donnait des frissons qui remontaient dans son échine. Tout au contraire des plaines qu’elle tenait en horreur. Là où l’on était à découvert, où tout le monde la voyait mais d’où elle ne voyait personne, là où le vent vous bousculait violemment, là où les arbres n’existaient pas, là où il n’y avait pas de vie, pas de bruits, seulement de l’herbe, encore et toujours. Non, elle détestait vraiment les plaines. Mais les bois. C’était si excitant, si ténébreux, si merveilleux ! Elle était faite à moitié de ferraille, et à moitié de chair. Un de ses yeux était une bille de métal. Des tiges d’acier venaient se fondre dans sa chevelure de jais. Son autre œil, d’un bleu perçant, voyait tout, savait tout. Sa bouche n’exprimait jamais rien. Elle restait neutre en toutes circonstances. Sa main humaine était sans cesse crispée, comme bloquée, tandis que l’autre était constituée de plusieurs couches plus ou moins rouillées qui s’apparentaient à une carapace, comme un gant de fer, sauf que c’était la prolongation de son membre droit. Elle n’était pas humaine. Ce n’était pourtant pas un robot. Elle s’appelait Androïde. Elle ne savait penser, ni faire par elle-même. Pourtant cette nuit-là, tout semblait se modifier. Était-elle en train de perdre sa dépendance ? Elle marchait en suivant le chemin, s’arrêtant de temps à autre pour écouter ou observer. Soudain, une idée surgit dans son esprit si vide d’habitude. Elle ralentit jusqu’à être totalement à l’arrêt. Ses membres d’acier et de fer grincèrent. Elle jeta un coup d’œil à droite et à gauche. S’enfoncer dans les profondeurs de la forêt ? Se détourner du sentier ? Était-ce vraiment une bonne idée ? La fille ne savait pas réfléchir seule, pourtant, elle prit la décision de sortir du chemin. La lune semblait veiller sur elle, elle suivait ses pas et éclairait ce qui l’entourait. Le dédale d’arbres qu’étaient les sous-bois ne l’effrayait pas. Elle aimait ça. Les ombres disparurent pour laisser la place à une lumière presque irréelle qui l’auréolait. Un craquement. Elle se retourna. Une licorne apparut entre deux arbres. Elle était blanche. Sa robe scintillait. Sa corne étincelait. Mais elle n’éblouissait pas la fille. L’animal sembla hocher la tête dans un signe bienveillant. Un oiseau survola la futaie. Entre deux branchages, il put apercevoir le visage de la fille nimbé d’une étrange clarté. Elle souriait.

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Mots: 508

Merci pour ton texte ! @La petite patate